Église Notre-Dame-de-la-Purification de Lauris dans le Vaucluse

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise de style classique

Église Notre-Dame-de-la-Purification de Lauris

  • 2-18 Rue Jean d'Autran
  • 84360 Lauris
Église Notre-Dame-de-la-Purification de Lauris
Église Notre-Dame-de-la-Purification de Lauris
Église Notre-Dame-de-la-Purification de Lauris
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Église Notre-Dame-de-la-Purification de Lauris
Crédit photo : Véronique PAGNIER - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1er quart XVIIIe siècle, 3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise paroissiale Notre-Dame-de-la-Purification (cad. C 373) : classement par arrêté du 22 novembre 1990

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-la-Purification

L'église Notre‑Dame‑de‑la‑Purification est l'église paroissiale de la commune de Lauris, dans le Vaucluse, classée au titre des monuments historiques en 1990. La christianisation des campagnes après le baptême de Clovis a conduit à l'édification de deux premières églises à Lauris, Saint‑Martin à l'est et Saint‑Jean à l'ouest. Après la mort de Dagobert et les troubles qui suivirent, les habitants se réfugièrent sur les hauteurs et bâtirent une troisième église sous le patronage de saint Projet, évêque auvergnat assassiné en 674 ; celle‑ci se trouvait probablement sur le terre‑plein qui deviendra le château. Lorsque les seigneurs prirent possession de Saint‑Projet, les Laurisiens construisirent au village une quatrième église, Saint‑Julien, destinée aux enterrements et aux réunions du conseil. En 1486, la paix permit la construction d'une cinquième église hors des remparts, dédiée à Notre‑Dame‑de‑la‑Purification ; édifiée avec des moyens modestes par une population d'environ 150 habitants, elle fut pillée et incendiée par les huguenots en 1562 et menaça de ruine à la fin du XVIIe siècle. Malgré ces difficultés, une sixième église plus vaste, dotée de deux bas‑côtés — unique dans le canton de Cadenet — et d'un chœur situé au‑delà des remparts, fut bâtie entre 1702 et 1710 en conservant le même vocable. Après la Révolution française, l'édifice resta quelque temps fermé et avait été vidé d'une grande partie de ses objets pour les besoins de la guerre ; seuls subsistaient alors quatre tableaux et quelques objets liturgiques des XVIe et XVIIe siècles. Des travaux de restauration entrepris de 1830 à 1850 ont notamment porté sur le portail, la pose d'une nouvelle statue de la Vierge en façade et l'installation de vitraux encadrant l'entrée principale. En 1857, une structure en ferronnerie fut posée sur le clocher pour l'installation d'un timbre d'horloge d'après un dessin de l'architecte Sollier et réalisé par les frères Mousquet, et le chemin de croix date d'une fabrication artisanale de 1904. L'église avait été inscrite au titre des monuments historiques le 21 février 1989 ; cette inscription a été annulée par l'arrêté de classement du 22 novembre 1990.

Daté du XVIIIe siècle et conçu sur les plans de l'architecte aixois Vallon, l'édifice se compose d'une nef entourée de quatre chapelles latérales. La façade comporte une niche abritant une Vierge à l'Enfant en calcaire, sculptée par Ollier en 1854 et haute de 2,20 mètres. L'inventaire général du patrimoine culturel a repéré plusieurs éléments mobiliers, notamment une série de tableaux religieux : la Pénitence de Madeleine à la Sainte‑Baume et la Sainte Famille avec saint Antoine et saint Éloi du XVIIe siècle, ainsi que des œuvres du XIXe et du milieu du XIXe signées Jean Christol, dont Marie apprenant à lire à l'Enfant Jésus (1854) et le Sacré‑Cœur de Jésus (1855). On y trouve également des représentations de la Vierge remettant le rosaire à saint Dominique et sainte Catherine, de la Présentation au Temple, de sainte Geneviève rendant la vue à sa mère, de l'Assomption de la Vierge, de sainte Martine et du Christ en agonie à Gethsémani. Deux vitraux placés au‑dessus des portes secondaires qui encadrent l'entrée principale représentent la Visitation et la Mort de Joseph ; le vitrail de la Visitation est signé Fulcrand Brunet, Montpellier, 1864.

Liens externes