Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise gothique

Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan

  • Le Bourg
  • 11110 Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Église Notre-Dame de la Rominguière de Coursan
Crédit photo : Rauenstein - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Clocher : inscription par arrêté du 13 avril 1948

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame de la Rominguière

L'église paroissiale Notre‑Dame de la Rominguère se situe à Coursan, dans l'Aude (Occitanie). La "villa" de Coursan est mentionnée en 933 et le "castrum" en 1195 ; un document de 1237 signale la présence de fortifications. Implantée à l'extrémité orientale du vieux bourg, près de l'Aude, l'église était intégrée au système défensif, ce qui explique la silhouette massive de son clocher. L'édifice fut reconstruit vers le milieu du XIVe siècle. Le clocher, inscrit au titre des monuments historiques le 13 avril 1948, présente un plan barlong et s'élève à 25 mètres. La tour, en pierre d'appareil, se compose de quatre étages inégaux séparés par des bandeaux chanfreinés et un listel. À sa base, une porte d'entrée donne accès au clocher et, par une petite porte, au sanctuaire. Les étages supérieurs sont éclairés par des baies : les petites faces comportent deux baies chacune, les larges faces deux paires, tandis que la face est ne présente qu'une seule ouverture. Les seules transformations documentées datent du XIXe siècle et n'ont pas affecté le clocher ni les parties adjacentes du sanctuaire. En 1868 on procéda à la réparation du couvert ; en 1869‑1870 la couverture charpentée de la nef fut démolie, les murs exhaussés et une voûte d'ogives en briques posée sur les quatre travées. En 1870 on signale aussi la démolition du pignon ouest et la réfection complète des roses. Les opérations de 1873 et 1876 comprirent la démolition d'immeubles adossés, la construction de six chapelles latérales et d'un porche méridional, ainsi que le dallage général. Des réparations des couverts et des planchers du clocher eurent lieu en 1884 et 1896, accompagnées de la pose de nouvelles échelles. L'ensemble des interventions du XIXe siècle a respecté le clocher et les parties voisines du sanctuaire.

Liens externes