Église Notre-Dame de Labastide-d'Armagnac dans les Landes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique Eglise fortifiée

Église Notre-Dame de Labastide-d'Armagnac

  • 192 Rue Notre Dame
  • 40240 Labastide-d'Armagnac
Église Notre-Dame de Labastide-dArmagnac
Église Notre-Dame de Labastide-dArmagnac
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Église Notre-Dame de Labastide-dArmagnac
Église Notre-Dame de Labastide-dArmagnac
Crédit photo : Jibi44 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. A 436) : inscription par arrêté du 23 septembre 1970

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre-Dame de l'Assomption de Labastide-d'Armagnac (Landes) est un édifice à chevet plat et nef unique, élevé après la fondation de la bastide par le comte Bernard VI d'Armagnac en 1291. D'abord dédiée à saint Jean-Baptiste, elle reçut son vocable actuel en 1638 à la suite d'un vœu de Louis XIII. L'autel de l'église fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 23 septembre 1970, et l'édifice ainsi que certains éléments du mobilier figurent à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, à l'instar de la Place Royale voisine. L'église accueille par ailleurs des manifestations culturelles, concerts notamment, en raison de la qualité de son acoustique. Le parement extérieur révèle de nombreux remaniements, parmi lesquels l'édification d'un clocher-tour fortifié et l'ajout de quatre chapelles entre les contreforts de la nef au début du XVe siècle. Ces chapelles latérales étaient primitivement dédiées aux saints Jean-Baptiste, Eutrope, Joseph et Martin ; elles s'inscrivent aujourd'hui entre des contreforts parfois partiellement masqués par des constructions adjacentes. Le chevet, large d'environ seize mètres et bâti en pierre de moyen appareil, est épaulé par deux contreforts d'angle et par un contrefort central qui renforçait un mur percé de trois fenêtres, désormais obturées. Le clocher-porche, élevé au début du XVe siècle contre la façade nord, présente à son étage inférieur un porche abritant le portail sur une banquette en pierre ; cette tour, à l'origine percée de meurtrières et peut-être dotée d'une porte fortifiée, fut surhaussée au XVIe siècle. La nef fut elle aussi modifiée : au XVIe siècle elle fut surhaussée et les deux premières travées à partir du chœur reçurent un voûtement d'ogives à liernes et tiercerons, voûtement qui n'a été étendu au reste de l'édifice qu'en 1880 ; les fenêtres actuelles de la nef datent de 1820. Le mur du chœur porte une grisaille du XVIIIe siècle représentant une architecture à quatre colonnes ; sa face intérieure a été homogénéisée par un décor peint en 1831, réalisé en camaïeu par le peintre Seroni et exécuté en pigments naturels fixés à la colle. Ce décor en trompe-l'œil utilise notamment de la terre de Sienne brûlée, du blanc et de l'ombre brûlée pour les parties foncées. L'intérieur présente une voûte en croisée d'ogives et quatre niches des Évangélistes qui abritent des statues monumentales en plâtre. Le maître-autel en bois doré, décoré de faux marbre et surmonté d'un retable à baldaquin, forme un ensemble avec des anges adorateurs en faux marbre ; les boiseries latérales définissent des stalles. Une pietà en bois polychrome est exposée dans la nef et les fonts baptismaux sont aménagés près de l'entrée, à gauche.

Liens externes