Église Notre-Dame de Lampaul-Guimiliau dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Notre-Dame de Lampaul-Guimiliau

  • Place de l'Eglise
  • 29400 Lampaul-Guimiliau
Église Notre-Dame de Lampaul-Guimiliau
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Crédit photo : Thesupermat - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle, 3e quart XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. B 566) : classement par arrêté du 26 octobre 1910 - Arc de triomphe, croix et chapelle funéraire : classement par arrêté du 27 mars 1914

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre-Dame de Lampaul-Guimiliau (Finistère) se situe au sein d'un enclos paroissial. Elle est le fruit de quatre campagnes de travaux menées en 1553, 1609, 1622 et 1627, depuis la nef jusqu'au chœur à pans coupés de style Beaumanoir. Le clocher, élevé pour rivaliser en hauteur avec celui du Kreisker, a été tronqué après avoir été frappé par la foudre en 1809. Lors de la réfection de la charpente en 1875, les sablières, entraits, blochets sculptés et les lambris peints ont été remplacés par des éléments modernes ; la seule pièce subsistante de la charpente ancienne est la poutre de gloire. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1910 ; l'enclos paroissial, composé d'un arc de triomphe, d'une croix et d'une chapelle funéraire, bénéficie également d'un classement depuis 1914. Les porches extérieurs présentent chacun six apôtres sculptés, côté gauche et côté droit. À l'intérieur, la Mise au tombeau, réalisée au XVIIe siècle en tuffeau par Antoine Chavagnac, témoigne d'une forte expressivité, notamment dans les visages de Marie et de Jean. La poutre de gloire, datée du XVIe siècle et elle aussi classée en 1910, sépare la nef du chœur et porte une Crucifixion expressive ; côté nef, des anges recueillent le sang du Christ et des scènes de la Passion y sont représentées, tandis que côté chœur des Sybilles encadrent le groupe de l'Annonciation. L'église conserve plusieurs autels notables : ceux de la Passion, de saint Jean-Baptiste, de sainte Marguerite et de saint Laurent. L'autel de la Passion, en particulier, se distingue par sa richesse décorative : quatre colonnes torses accouplées soutiennent un entablement brisé surmonté de statues ; au centre, le Fils de Dieu ressuscité s'élance vers le ciel, entouré d'anges adorateurs et d'anges musiciens. On y voit également un retable de la Passion ainsi que des détails sculptés et polychromes. Le bénitier en kersanton présente une cuve ciselée où deux diables semblent plongés jusqu'à mi-corps dans l'eau bénite. La chaire à prêcher date de 1760, le baptistère est coiffé d'un baldaquin et les fonts baptismaux sont remarquables. La peinture La Naissance de la Vierge, datée du XVIIe siècle, représente sainte Anne, saint Joachim et les sages-femmes baignant Marie. La sacristie abrite des boiseries particulières. Le vitrail de la maîtresse-vitre remonte au XVIe siècle mais se compose d'éléments disparates provenant de différentes fenêtres, conséquence des destructions liées à la Révolution française. Les bannières de 1658, offertes par la confrérie du Saint-Sacrement et parmi les plus anciennes de Bretagne, comprennent notamment une représentation de saint Miliau en prince de Cornouaille ; des bannières plus récentes, Sainte Anne et Un Calvaire, datent de 1992 et sont l'œuvre de Pierre Toulhoat. L'église conserve enfin des statues, notamment de saint Miliau et d'une Vierge à l'Enfant, ainsi que diverses colonnes torsadées et détails sculptés.

Liens externes