Église Notre-Dame de Lignières à Lignières-Sonneville en Charente

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église Notre-Dame de Lignières

  • Le Bourg 
  • 16130 Lignières-Sonneville
Église Notre-Dame de Lignières
Église Notre-Dame de Lignières
Église Notre-Dame de Lignières
Église Notre-Dame de Lignières
Église Notre-Dame de Lignières
Église Notre-Dame de Lignières
Église Notre-Dame de Lignières
Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
4e quart XIIe siècle
Construction initiale
XIIIe siècle
Ajout de la façade
XVe siècle
Restauration et ajout
1835
Restauration moderne
1902-1905
Restauration par Barbaud
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Notre-Dame-de-Lignières (cad. C 111) : classement par arrêté du 20 décembre 1973

Personnages clés

Raymond Barbaud Architecte responsable des restaurations au début du XXe siècle.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame de Lignières

L'église Notre-Dame-de-Lignières, construite à la fin du XIIe siècle, appartenait à l'ancien diocèse de Saintes. L'édifice présente un plan rectangulaire et un chevet droit, et se compose d'une seule nef couverte d'une voûte à nervures dont les colonnes portent des chapiteaux sculptés. Au niveau du transept s'élève une coupole sur pendentifs et un clocher carré. Le chœur, également voûté sur nervures, s'ouvre sur une grande fenêtre du chevet datée du XIIIe siècle; côté nord, un grand arc brisé donne accès à une chapelle voûtée sur nervures. La façade occidentale, attribuée au XIIIe siècle, est ordonnancée par un portail en arc brisé à trois voussures porté par des colonnes rondes; deux pilastres chanfreinés séparent ce portail de portes aveugles et s'élèvent jusqu'au sommet de la façade. Au-dessus du rez-de-chaussée, en retrait, trois arcatures en arc brisé présentent des sculptures représentant une Vierge assise, des bergers guidés par un ange et des rois mages; de chaque côté se voient des arcatures géminées décorées de têtes, d'animaux fantastiques, de pointes de diamant et de crochets. L'édifice a fait l'objet de nombreuses restaurations, notamment au XVe siècle où il a été largement revoûté et complété d'une chapelle au nord; d'autres travaux ont eu lieu en 1835 et 1858, puis selon un projet de Raymond Barbaud et Bauhain vers 1902-1905. Certaines sources évoquent toutefois une datation située entre la fin du XIIe et le XIIIe siècle.

Liens externes