Église Notre-Dame de Louvières à Louvières dans le Calvados

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Notre-Dame de Louvières

  • Le Bourg
  • 14710 Formigny La Bataille
Église Notre-Dame de Louvières
Église Notre-Dame de Louvières
Église Notre-Dame de Louvières
Église Notre-Dame de Louvières
Église Notre-Dame de Louvières
Crédit photo : Ikmo-ned - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre‑Dame de Louvières, dans le Calvados (Normandie), est un édifice catholique du XIIIe siècle classé au titre des monuments historiques. Elle est placée sous le vocable de l'Assomption et a pour second patron saint Loup. Un acte du Livre noir de Bayeux, rédigé entre 1202 et 1205, rapporte que Guillaume II du Hommet donna la moitié de l'église à la cathédrale de Bayeux. Une bulle du pape Eugène III, datée de 1152 ou 1153, confirme au chapitre de Bayeux la moitié du domaine de Louvières avec les biens relevant du fief des évêques, obtenu par jugement à la cour de Geoffroy Plantagenêt alors que le fief appartenait à Robert de Louvières. Le pouillé du diocèse de Bayeux, aux environs de 1350, indique que Guillaume de Vierville détenait la grande portion de la cure ; les seigneuries se succédèrent ensuite aux Louvières, aux Bailleul, aux Canivet puis aux Rivière en 1669. Adrien de La Rivière, seigneur et patron pour deux portions, fut inhumé dans le chœur le 2 septembre 1709, et en 1779 Philippe de Pierres est attesté comme seigneur et patron. La flèche fut foudroyée lors d'un orage le 24 mai 1845, rétablie à la fin de 1849, puis le clocher subit de nouveaux dommages en février 1856 sous l'effet du vent. L'édifice comprend un porche du XIVe siècle précédant une nef romane de quatre travées, un chœur gothique du XIIIe siècle de deux travées à chevet plat flanqué d'une sacristie moderne, et un transept qui abrite dans chacun de ses bras une chapelle — au nord dédiée à saint Roch, au sud à saint Loup — pouvant remonter au XIVe siècle. À la croisée du transept s'élève une tour de base carrée datée du XIIIe siècle. Une plaque sculptée en remploi, placée à l'envers à l'extrémité ouest du mur nord du porche et à l'angle d'un contrefort, représente un cerf et est attribuée, sous réserve, à la première moitié du XIIe siècle. La nef présente côté nord des murs en arêtes-de-poisson, à l'exception de la dernière travée proche du porche, et était couronnée d'une corniche ornée de modillons figurés ; le pignon occidental portait un triplet aujourd'hui muré. La tour est ornée, à sa base, d'arcatures aveugles et montre sur sa face ouest les traces des rampants de l'ancienne toiture de la nef, alors plus élevée. L'étage carré est percé sur chaque face de deux hautes lancettes à triple voussure encadrées d'arcatures aveugles en tiers‑point ; il est surmonté d'une flèche en pierre de plan octogonal, ponctuée de clochetons d'angle et pourvue de quatre lucarnes à couronnement pyramidal. L'église est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840.

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