Église Notre-Dame de Lusignan-Petit

Photo de Église Notre-Dame de Lusignan-Petit

Crédit photo : Jacques MOSSOT - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1500

1600

1700

1800

1900

2000

XVe siècle

Construction initiale

1551

Réparation du clocher

1557

Ajout de chapelles

Début XVIe siècle

Achèvement du gros œuvre

Février 1815

Effondrement du clocher

1820–1822

Reconstruction du clocher

1874

Restauration majeure

23 mai 2005

Inscription monument historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. AA 77) : inscription par arrêté du 23 mai 2005

Personnages clés


Jean de Vallier	Vicaire ayant ordonné la réparation du clocher en 1551.
Jacques Bourrières	Architecte potentiellement impliqué dans la reconstruction du clocher.
Jean Melin	Maçon ayant potentiellement travaillé sur la reconstruction du clocher.
Gustave Bourrières	Architecte ayant établi un projet de restauration en 1864.
Léopold Payen	Architecte ayant repris partiellement le projet de restauration en 1872.
T. Teulère	Architecte ayant dirigé les travaux de restauration en 1874.
Marc Planès	Entrepreneur ayant exécuté les travaux de restauration en 1874.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre‑Dame de Lusignan‑Petit est un édifice des XVe et début XVIe siècles dont l'abside pentagonale s'ouvre sur une nef flanquée de deux croisillons à deux travées formant transept. L'essentiel du gros œuvre date du début du XVIe siècle ; le chœur et la croisée du transept sont voûtés à liernes et tiercerons. La voûte de la travée qui précède le chœur paraît correspondre à une reconstruction légèrement postérieure, le raccord entre l'ancien et le nouveau système de voûtement se faisant par deux culots figurés soutenant ogives et tiercerons. Deux chapelles nouvelles ont été élevées côté ouest en 1557, mentionnée par l'inscription « LAN 1557 » portée sur la clé de voûte de la chapelle sud‑ouest. Lusignan‑Petit fut le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye Saint‑Géraud d'Aurillac. L'ancien clocher, qui surmontait la dernière travée est de la nef et avait été réparé en 1551 après la visite du vicaire Jean de Vallier, s'est effondré en février 1815. La reconstruction du clocher au XIXe siècle a déplacé sa position pour le flanquer au sud de l'abside ; les sources divergent cependant sur l'attribution et les modalités exactes des travaux de 1820–1822, certains les attribuant à l'architecte du département Bourrières, d'autres mentionnant l'intervention du maçon Jean Melin après des projets de Jacques Bourrières. Un projet de restauration établi par Gustave Bourrières en 1864 fut partiellement repris en 1872 par Léopold Payen ; les travaux conduits en 1874 sous la direction de l'architecte T. Teulère et exécutés par l'entrepreneur Marc Planès comprirent le voûtement des deux premières travées de la nef, la restauration de la façade occidentale (portail, oculus) et la construction de la sacristie. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 23 mai 2005.