Église Notre-Dame de Marle dans l'Aisne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Notre-Dame de Marle

  • 5-7 Rue Serrurier
  • 02250 Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Église Notre-Dame de Marle
Crédit photo : Markus3 (Marc ROUSSEL) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise Notre-Dame : classement par liste de 1846

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre-Dame de Marle est située à Marle, dans le département de l'Aisne, en France. Construite du XIIe au XIVe siècle, son édification peut être datée, selon Jacques Chaurand, de la première moitié du XIIIe siècle. Le monument est classé au titre des monuments historiques en 1846. À l'extérieur, l'édifice présente un portail, une façade, un chevet et un clocher. L'intérieur comprend une nef, des piliers soutenant le clocher, un cul-de-lampe sculpté et des vitraux représentant Adam et Ève ainsi que Caïn et Abel. Le clocher abritait cinq cloches fondues en 1880 par Paul Drouot, enlevées par les Allemands le 1er juillet 1917 ; ces cloches, installées depuis trente-sept ans, étaient réputées pour leur qualité sonore. Le 16 juillet 1922, quatre nouvelles cloches fondues par Charles Wauthy de Douai (Sin-le-Noble) furent installées pour remplacer celles volées ; elles étaient nommées Marie-Victorine-Thérèse, Marie-Alphonsine-Antoinette, Charlotte-Valentine-Émilie et Marie-Joseph-Jeanne, sonnaient Do, Ré, Mi et La de la troisième octave et pesaient respectivement 2 060 kg, 1 500 kg, 1 050 kg et 430 kg. En 1936, deux cloches supplémentaires du même fondeur vinrent compléter l'ensemble campanaire. Le bourdon, Marie-Geneviève-Héloïse-Louise, pèse 3 500 kg et sonne le La de la deuxième octave ; l'autre cloche, Jeanne-Margueritte-Marie, pèse 730 kg et sonne le Fa dièse de la troisième octave. En 1940, la cloche Marie-Victorine-Thérèse se fêla et fut descendue pour partir à la refonte le 28 juillet 1955. Le 16 octobre 1955, une nouvelle cloche, fondue par Armand Blanchet à Bagnolet et nommée Marie-Thérèse-Lucienne-Patricia, vint remplacer la cloche fêlée ; elle sonne le Do dièse de la troisième octave. Dans le bas-côté nord de l'église se trouve un tombeau avec gisant présenté comme celui d'Enguerrand de Bournonville, classé avec l'ensemble de l'église au titre des monuments historiques. Ce tombeau, initialement placé dans une chapelle latérale du bras sud du transept dite chapelle de Bournonville, a été déplacé et presque entièrement reconstitué vers 1850, l'original étant alors très mutilé. Lors de fouilles conduites en 1867 par l'abbé Palant, on découvrit un corps identifié comme celui d'Enguerrand de Bournonville ; les fouilleurs crurent que la tête en était détachée. Toutefois, un document de 1634 établit que la tombe était en réalité celle de son fils Antoine, mort en 1480. Au XIXe siècle, le souvenir d'Antoine s'étant perdu, le nom de Bournonville fut généralement attribué à Enguerrand. Une note d'un manuscrit généalogique du XVIIe siècle indique par ailleurs qu'Enguerrand de Bournonville fut inhumé en novembre 1414 dans l'église Saint-Médard de Soissons, qui n'existe plus.

Liens externes