Église Notre-Dame de Massugas en Gironde

Patrimoine classé Clocher-mur Eglise Eglise romane

Église Notre-Dame de Massugas

  • 122 Le Bourg Nord
  • 33790 Massugas
Église Notre-Dame de Massugas
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Église Notre-Dame de Massugas
Crédit photo : Henry Salomé - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 21 novembre 1925

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre-Dame de Massugas, située en Gironde dans l'Entre-deux-Mers, est une église catholique protégée au titre des monuments historiques depuis 1925. Elle se trouve au cœur du village, le long de la route départementale D128 qui relie Listrac-de-Durèze à l'ouest à Caplong à l'est. Édifiée au XIe siècle en petit appareil, elle réemploie des pierres provenant d'une villa gallo-romaine. L'édifice se compose d'une nef romane lambrissée prolongée à l'est par un chœur et un sanctuaire. Le chevet roman est construit en gros appareil jusqu'à la corniche, sous laquelle court une rangée de seize modillons figurés. Trois étroites fenêtres du XIe siècle y sont complétées par une baie de style gothique. Les contreforts, établis au XIIe siècle, ont été renforcés au nord au XVe siècle. À l'ouest, le portail du XIIe siècle a perdu ses colonnettes qui supportaient autrefois des chapiteaux historiés ; au-dessus, une corniche de façade était soutenue par sept modillons figurés. L'église a été endommagée pendant les guerres de religion au XVIe siècle. Au XVIIe siècle, la nef a reçu un bas-côté dont les voussures reposent sur des colonnes, appuyées au sud par des contreforts d'angle, et trois fenêtres à archivoltes de style gothique flamboyant éclairent cette partie. Entre 1847 et 1873, les chapiteaux historiés et certains modillons de façade ont été volontairement détruits ; en 1847 la Commission des Monuments historiques en donnait une description figurée, et en 1873 l'historien Octave Gauban notait la disparition de la plupart des ornements, ne laissant que des feuillages. Au XIXe siècle, de nombreuses sculptures romanes jugées « obscènes » ont été martelées et perdues sans tentative d'interprétation. Il ne subsiste rien des modillons représentant les péchés capitaux sur la corniche de façade, mais sous la corniche du chevet six modillons identifiables, malgré l'érosion, évoquent également ces péchés. Parmi les représentations romanes visibles ou connues figurent l'ivresse (un tonnelet), l'avarice (un homme tenant une bourse), des scènes de luxure dont une masturbation, un couple enlacé, une scène de coït entre hommes reproduite d'un modillon de l'abbaye de La Sauve-Majeure, et l'acédie (l'ennui). L'édifice est inscrit en totalité au titre des monuments historiques par arrêté du 21 novembre 1925.

Liens externes