Sanctuaire celtique avant le VIe siècle (≈ 650)
Présence d'un sanctuaire celtique avant la construction de l'église.
XIe siècle
Fondation par les chanoinesses
Fondation par les chanoinesses XIe siècle (≈ 1150)
Rebâtie par les dames chanoinesses d'Andenne après les invasions normandes.
XIIe siècle
Construction du chœur
Construction du chœur XIIe siècle (≈ 1250)
Édification du chœur, de l'abside et de l'absidiole.
XIIIe siècle
Construction du transept
Construction du transept XIIIe siècle (≈ 1350)
Construction du transept, de la nef et du portail.
XIVe siècle
Adjonction du clocher
Adjonction du clocher XIVe siècle (≈ 1450)
Ajout d'un toit de pierre, du clocher, des travées latérales et du portail.
XVe-XVIe siècle
Fortification de l'église
Fortification de l'église XVe-XVIe siècle (≈ 1650)
Période de fortification de l'édifice.
XVIIIe siècle
Extension du portail
Extension du portail XVIIIe siècle (≈ 1850)
Extension du portail de l'église.
1875
Classement historique
Classement historique 1875 (≈ 1875)
L'église est classée au titre des monuments historiques.
1928
Reconstruction de l'orgue
Reconstruction de l'orgue 1928 (≈ 1928)
La tribune d'orgue est reconstruite par Haerpfer Frédéric.
1983
Restauration de l'orgue
Restauration de l'orgue 1983 (≈ 1983)
La tribune d'orgue est restaurée par Schilstra Jean.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par liste de 1875
Personnages clés
Dagobert II
Roi des Francs ayant chassé les Celtes des marches du royaume.
Haerpfer Frédéric
Reconstructeur de la tribune d'orgue en 1928.
Schilstra Jean
Restaurateur de la tribune d'orgue en 1983.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame
L'église Notre-Dame de Mont-devant-Sassey, dans le département de la Meuse, est une église catholique d'origine millénaire. Elle se situe sur la commune de Mont-devant-Sassey, entre Dun-sur-Meuse et Stenay. L'édifice a été fondé sur les ruines d'un sanctuaire celtique datant d'avant le VIe siècle, époque où Dagobert II chassa les Celtes des marches du royaume des Francs. Il a été rebâti dès le XIe siècle par les dames chanoinesses d'Andenne à la suite des invasions normandes. L'ensemble présente un mélange de styles roman, gothique et Renaissance pour les parties les plus récentes. La chronologie des campagnes de construction se lit ainsi : XIe siècle, crypte ; XIIe, chœur, abside et absidiole ; XIIIe, transept, nef et portail ; XIVe, adjonction d'un toit de pierre à la nef, clocher, travées latérales et portail — l'un des deux derniers portails de Lorraine, avec Avioth, ayant conservé sa statuaire d'origine ; XVe-XVIe, fortification ; XVIIIe, extension du portail. Construit selon le plan roman-rhénan, il s'inspire des cathédrales de Verdun et de Trèves ; son chœur est une copie conforme de l'ancien chœur oriental de Verdun. Les dimensions sont les suivantes : longueur 37 m, largeur 19 m et clocher 38 m. L'intérieur conserve de nombreuses sépultures, des meubles et des statues, une chaire à prêcher ainsi qu'une peinture monumentale représentant le Martyre de saint Quentin et d'autres saints. L'imposante tribune d'orgue a été reconstruite par Haerpfer Frédéric en 1928 et restaurée par Schilstra Jean en 1983. L'édifice est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1875. Il est ouvert à la visite sur demande quotidiennement de mai à septembre et accueille plus de 12 000 visiteurs chaque année sur son parvis. Une association loi 1901 de bénévoles, en lien avec le maire, veille à son entretien et à sa réhabilitation.
Devenir actuel
Visitable sur demande, ou quotidiennement l'été, elle voit passer plus de 5000 visiteurs chaque année sur son parvis.