Construction initiale XIIIe siècle (≈ 1350)
Édification de l'église Notre-Dame, probablement peu après celle de Saint-Martin.
XVe siècle
Construction actuelle
Construction actuelle XVe siècle (≈ 1550)
Édifice construit en garluche avec un clocher-mur, architecture romane.
1985
Découverte des peintures
Découverte des peintures 1985 (≈ 1985)
Peintures murales découvertes dans le chœur.
1989
Restauration des peintures
Restauration des peintures 1989 (≈ 1989)
Restauration des peintures murales du chœur.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Notre-Dame (ancienne) (cad. F 142) : inscription par arrêté du 4 juillet 1973
Personnages clés
Cirot de la Ville
A désigné l'église comme la « chapelle des pèlerins » en 1844.
Dom Biron
A mentionné la situation exceptionnelle des deux églises partageant le même cimetière.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame
L'ancienne église Notre-Dame se situe à Moustey, dans le département des Landes. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 4 juillet 1973. Datée du XVe siècle, elle est construite en garluche et dotée d'un clocher-mur ; son architecture est qualifiée de roman. Cette chapelle dépendait d'un hôpital et d'une léproserie qui accueillaient les pèlerins sur la voie de Tours du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1844, Cirot de la Ville la désigna encore comme la « chapelle des pèlerins » ; une maison voisine portait le nom d'« Houspitalet » et le petit hôpital fut démoli en 1872. L'édifice se trouve à proximité immédiate de l'église paroissiale Saint-Martin ; les deux églises partageaient jadis le même cimetière, situation que Dom Biron, cité par l'abbé Baurein, jugeait exceptionnelle. La construction de cette seconde église remonterait vraisemblablement à un siècle au plus tard après celle de Saint-Martin ; elle était liée à la léproserie et à l'accueil des pèlerins. L'église servait autrefois de chapelle pour l'hôpital de pèlerins installé dans la maison appelée l'hospitaou, aujourd'hui disparue. Des peintures murales ont été découvertes dans le chœur en 1985 et restaurées en 1989. Sur les murs nord et est figure un cortège de priants ; le mur sud présente deux scènes de la Genèse : le Péché originel et l'expulsion du Paradis. Désacralisée, l'église abrite aujourd'hui un musée consacré au patrimoine religieux et aux croyances populaires, créé par le Parc naturel régional des Landes de Gascogne. Une partie de l'exposition est dédiée au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et rassemble manuscrits, œuvres d'art et objets liés au pèlerinage. Près de l'entrée, une borne indique la distance restante de 1 000 km jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle sur la voie de Tours. Le visiteur peut également observer le clocher-mur, caractéristique de l'édifice.