Église Notre-Dame de Planès dans les Pyrénées-Orientales

Patrimoine classé Clocher-mur Eglise Eglise romane

Église Notre-Dame de Planès

  • 39 Le Village
  • 66210 Planès
Église Notre-Dame de Planès
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Église Notre-Dame de Planès
Crédit photo : Joan - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1800
1900
2000
XIe siècle
Construction présumée
1442
Première mention historique
1840
Classement historique
XIXe siècle
Intérêt des Romantiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1840

Personnages clés

Viollet-le-Duc Architecte ayant étudié et documenté l'église au XIXe siècle.
Anonyme de Cordoue Auteur d'un récit mettant en scène Lampégie et Munuza, associé à l'église par les Romantiques.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre‑Dame‑de‑la‑Merci de Planès, parfois appelée Santa Maria ou Mercè en catalan, se situe dans les Pyrénées‑Orientales, près de Mont‑Louis. L'édifice se distingue par son plan triangulaire, rare dans l'architecture religieuse. La tradition, commune à plusieurs sanctuaires mariaux de Catalogne, veut qu'un taureau ait découvert sur ce site une statue de la Vierge, entraînant la construction d'une église. Peu d'éléments historiques sont certains : l'édifice, connu localement sous le nom de Mesquita, n'apparaît dans les sources qu'en 1442 et le lieu de Planès dépendait auparavant de la paroisse de Saint‑Pierre‑dels‑Forcats. Au XIXe siècle, les Romantiques ont rapproché l'église d'un récit de l'Anonyme de Cordoue mettant en scène Lampégie et Munuza ; Viollet‑le‑Duc jugeait alors que la forme du plan ne permettait pas de la considérer antérieure au XIIIe siècle, tandis que des spécialistes contemporains la situent au XIe siècle. L'édifice a été classé monument historique dès la première liste de 1840. De petite taille, l'église est bâtie sur un triangle équilatéral dont chaque côté ouvre sur une absidiole semi‑circulaire voûtée en cul‑de‑four. La partie centrale est couverte par une coupole ovoïde qui repose sur les arcs en plein cintre des chapelles et sur de petites trompes placées aux angles, elles‑mêmes appuyées sur des niches aménagées dans les trois piliers supports. Les nombreuses irrégularités de construction rendent erroné le plan « idéalisé » proposé par Viollet‑le‑Duc, mais la forme générale conserve un rapprochement avec le cercle dans la coupole et avec le triangle dans la disposition des piliers. La coupole est masquée à l'extérieur par une tour cylindrique coiffée d'un toit conique, surmontée d'un clocher‑mur à deux baies. L'accès se fait par une porte située dans l'angle occidental, même s'il semble qu'une ouverture ait précédemment existé dans l'absidiole ouest. L'édifice est construit en moellons assez grossiers et revêtu d'un épais enduit, ce qui limite les éléments de datation apparents. La disposition triangulaire a été interprétée comme une allusion à la Trinité et la forme circulaire de la coupole comme une évocation de la Vierge ; l'église est dédiée à Notre‑Dame de la Merci. Le mobilier comprend notamment une Vierge à l'Enfant en bois polychrome, datée du XIIe ou du XIIIe siècle et de facture proche de celles d'Odeillo et d'Err, que la légende associe à la découverte par le taureau pour la mettre à l'abri des envahisseurs sarrasins. Des vues, plans et gravures, dont celles de Viollet‑le‑Duc en 1856, documentent l'édifice, et la base Mérimée ainsi que la base Palissy du ministère de la Culture recensent plusieurs notices concernant l'église et ses objets.

Liens externes