Église Notre-Dame de Port-Sainte-Marie dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Notre-Dame de Port-Sainte-Marie

  • 11 Rue Pasteur
  • 47130 Port-Sainte-Marie
Église Notre-Dame de Port-Sainte-Marie
Église Notre-Dame de Port-Sainte-Marie
Église Notre-Dame de Port-Sainte-Marie
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Église Notre-Dame de Port-Sainte-Marie
Église Notre-Dame de Port-Sainte-Marie
Crédit photo : Jacques MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise Notre-Dame : classement par arrêté du 14 août 1912

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

L'église Notre-Dame se situe à Port-Sainte-Marie, dans le département de Lot-et-Garonne, en France. Elle a été fondée par le chapitre de Saint-Caprais d'Agen, probablement aux XIe ou XIIe siècles, et placée sous la protection du pape Innocent III en 1213. Une reconstruction ambitieuse est engagée au début du XIVe siècle, mais le chantier s'interrompt au niveau de la naissance des voûtes de la nef, le clocher restant inachevé. Au sud, entre les contreforts de la travée droite du chœur, une chapelle — peut-être l'ancienne sacristie — est aménagée, sans doute au XVe siècle d'après la sculpture des culots. Une autre chapelle est ouverte dans la partie arrondie du chœur au cours de la première moitié du XVIe siècle pour la famille Raymond de Lagarde. Lors de sa visite en 1551, le vicaire Jean Vallier ordonne l'achèvement du pavement et du clocher ; l'église est encore en travaux en 1557. Elle est occupée par les protestants en 1561 et subit des dommages lors de l'occupation de la ville par l'armée des Princes en 1569-1570. Le clocher est alors découvert en 1594 ; la même année l'évêque Nicolas de Villars reconseille le maître-autel. Une importante campagne de restauration conduite en 1855 par l'architecte diocésain Georges Bourrières porte sur la surélévation des murs et le voûtement de la nef et du chœur, tandis que la restauration du clocher est ajournée en 1856. L'église est inaugurée en 1868 après la réalisation du décor peint. La toiture du clocher est réparée en 1892, puis la couverture est reprise en 1913-1914 sous la direction de l'architecte Henri Rapine. Des travaux de restauration des voûtes et de la toiture sont menés entre 1993 et 1999 sous la conduite de l'architecte en chef des monuments historiques François Corouge. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1912.

La construction comprend une nef de deux travées, un chœur à sept pans et des chapelles voûtées d'ogives aménagées entre les contreforts ; les voûtains sont en brique et un escalier à vis est installé dans le massif occidental. Les vitraux, réalisés en 1857 par le maître-verrier bordelais Joseph Villiet, sont classés au titre des immeubles en 1912 ; ils représentent notamment une Vierge à l'Enfant en majesté encadrée de l'Adoration des mages et de l'Adoration des bergers, la Présentation au Temple, la Nativité, l'Annonciation, ainsi qu'un panneau montrant saint Jean donnant la communion à la Vierge, et d'autres verrières représentant sainte Madeleine et saint Antoine abbé. Les peintures monumentales exécutées en 1869 par Adolphe Brucker, dont la Vierge trônant dans les nuées entourée de saints, ont également été classées en 1912. Parmi le mobilier, la chaire à prêcher remonte à la seconde moitié du XIXe siècle ; un ensemble de 21 bâtons de confrérie a été classé au titre des objets en 1941. On trouve enfin une colonne peinte, des stations du chemin de Croix et un monument aux morts parmi les éléments décoratifs de l'église.

Liens externes