Église Notre-Dame-de-Recouvrance d'Orléans dans le Loiret

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Renaissance et néo-Renaissance Eglise gothique

Église Notre-Dame-de-Recouvrance d'Orléans

  • Rue Notre-Dame-de-Recouvrance
  • 45000 Orléans
Église Notre-Dame-de-Recouvrance dOrléans
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Crédit photo : Croquant - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1er quart XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 30 juillet 1918

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-Recouvrance

L'église Notre‑Dame‑de‑Recouvrance, édifiée aux XVe–XVIe siècles, se situe à Orléans (Loiret, Centre‑Val de Loire) et est affectée depuis sa construction au culte catholique. Elle a été construite au début de l'Époque moderne sur le faubourg d'Avenum, adossée à l'enceinte fortifiée du Bas‑Empire romain, sur un terrain donné puis cédé à des maçons qui, en 1513, offrirent une partie de leurs parcelles pour l'édification de l'édifice. Les anciens remparts furent démolis à l'emplacement de l'église en 1514 et la dédicace, suivie d'une procession solennelle, eut lieu en 1519 ; la tour paraît postérieure et le portail nord de style Renaissance date de la seconde moitié du règne de François Ier. Construite initialement à proximité d'une chapelle dédiée à Notre‑Dame du Bon‑Secours, l'église doit son nom à la dévotion des mariniers et de leurs épouses, ainsi qu'aux thèmes du recouvrement qui inspirent sa fête patronale. Elle occupe aujourd'hui un emplacement central entre les rues Notre‑Dame‑de‑Recouvrance et de l'Écu‑d'Or, près du quai Cypierre et de la Loire, dans un tissu urbain dense mêlant maisons des XVIe–XVIIIe siècles et immeubles de la Reconstruction. Classée monument historique en 1918, son ancien presbytère est inscrit depuis 1928 ; le grand vitrail du maître‑autel, daté du XVIe siècle, était classé dès 1904. L'édifice a connu de nombreuses transformations et réparations, notamment après les destructions subies durant les guerres de Religion en 1562, qui endommagèrent voûtes, contreforts et charpentes. À partir de 1590, des restaurations adoptèrent un dispositif consistant à remplacer les voûtes en pierre par des carènes en bois garnies de briquettes et de nervures imitant les voûtes ogivales. Le culte fut rétabli au début du XVIIe siècle ; l'église resta paroissiale de 1515 jusqu'en 1791, partageant cependant son curé avec Saint‑Laurent. Durant le XVIIIe siècle la paroisse connut des tensions religieuses et judiciaires, marquées notamment par l'exil de son curé Jean‑Baptiste Rousselet entre 1752 et 1760. Pendant la Révolution, le mobilier fut pillé et les cloches descendues ; l'édifice, rattaché à Saint‑Laurent, servit ensuite d'entrepôt à farine avant d'être racheté par des paroissiens en 1800 et rendu au culte en 1802. Le presbytère du n°12, acquis au début du XIXe siècle par le curé Jean‑Baptiste Plaisant puis donné à la fabrique en 1817, passa ensuite dans le patrimoine communal après la loi de 1905 et fut vendu au diocèse en 1995. Aux XIXe et XXe siècles l'église fit l'objet de restaurations successives : autels néoclassiques, peintures d'Hippolyte Lazerges, réaménagements, pose d'un orgue de chœur en 1870 et travaux de charpente et de toiture en 1900 puis dans l'entre‑deux‑guerres. Durant la guerre de 1870 l'édifice fut transformé en prison de décembre 1870 à mars 1871 ; plusieurs cloches furent fondues par la fonderie Bollée en 1877‑1878. Classée en 1918 et électrifiée dans les années 1920, l'église subit de nouveaux dommages en 1940 lors des bombardements ; toitures et baies furent réparées et remplacées entre 1944 et 1957, et le grand vitrail fut restauré après les campagnes engagées à la fin des années 1930. Après une période d'abandon à partir des années 1970 et un usage par des communautés portugaises, le presbytère servit de centre diocésain et fut impliqué dans des actions d'accueil au début des années 1990. Depuis 2008 l'édifice est confié à la paroisse traditionaliste d'Orléans qui célèbre le rite tridentin ; la mairie a engagé, à partir de 2011, plusieurs campagnes de travaux pour consolider toitures et maçonneries. Les cloches, électrifiées en 1954, ont été remises en service manuellement à partir de 2012 par un système de cordes et poulies : l'église possède ainsi le seul carillon à traction manuelle d'Orléans. En 2019 une messe a été composée pour le 500e anniversaire de la dédicace et d'importants travaux de restauration de l'édifice et de son grand orgue Aristide Cavaillé‑Coll ont débuté en 2025. Sur le plan architectural, l'église rassemble des éléments de plusieurs époques : vitrail du chevet, portail nord et chapelles latérales du XVIe siècle ; voûtes de la nef et des bas‑côtés du XVIIe siècle ; portail néo‑renaissant, autels et décors du XIXe siècle. Le plan est rectangulaire, irrégulier au nord, avec un chevet plat ; le clocher, probablement édifié sur l'emplacement d'une tour d'enceinte, présente des fenêtres ogivales, une toiture pyramidale couronnée d'une lanterne et des abat‑sons. La façade se compose de trois parties alignées : le pignon central avec une porte en plein cintre et une baie supérieure à meneaux, une travée gauche pourvue d'une autre porte en plein cintre et d'un arc‑doubleau, et la travée droite sous le clocher où la baie d'origine a été transformée. Le grand orgue de tribune, œuvre d'Aristide Cavaillé‑Coll acquise en 1863 et restaurée par Robert Boisseau en 1962, compte 14 jeux sur deux claviers et pédalier ; son état nécessite aujourd'hui une restauration d'ensemble. Le mobilier comprend un tableau classé intitulé L'Enfant Jésus, Sauveur du Monde (XVIIe siècle), un vitrail du chevet classé illustrant plusieurs scènes de l'enfance du Christ, ainsi qu'un monument aux morts inauguré en 1921. Plusieurs membres de la famille de saint Isaac Jogues sont inhumés dans l'église ; des épitaphes anciennes présentes dans le chœur proviennent vraisemblablement de l'ancien dallage de la cathédrale Sainte‑Croix. Les offices sont célébrés selon le rite extraordinaire : messes en semaine généralement à 18h30 (11h le samedi) et grand‑messe dominicale à 10h30, avec possibilité de confession avant ou après les services.

Liens externes