Église Notre-Dame de Sepmes en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Notre-Dame de Sepmes

  • 2-8 Impasse de l'Abbé Pivet
  • 37800 Sepmes
Église Notre-Dame de Sepmes
Église Notre-Dame de Sepmes
Église Notre-Dame de Sepmes
Église Notre-Dame de Sepmes
Église Notre-Dame de Sepmes
Crédit photo : EoVal-de-Loire - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIe siècle
Cession à l'abbaye
XIIe siècle
Éléments romans
Fin du XIIe siècle ou début du XIIIe siècle
Sculptures et chapiteaux
1533
Construction de la chapelle
1858-1862
Restauration par Guérin
Années 1860
Travaux de Raimbault
1882-1927
Réfection intérieure
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église paroissiale en totalité (cad. D 149) : inscription par arrêté du 30 avril 2010

Personnages clés

Goscellin de Sainte-Maure Seigneur ayant cédé ses droits sur l'église à l'abbaye de Noyers.
Gustave Guérin Architecte diocésain responsable de la restauration générale entre 1858 et 1862.
Raimbault Architecte ayant mené une seconde campagne de travaux dans les années 1860.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame

Une charte de Goscellin de Sainte-Maure, remontant à la seconde moitié du XIe siècle, atteste la cession de tous ses droits sur l'église à l'abbaye de Noyers. L'édifice présente une nef unique de deux travées, chacune couverte d'une voûte à nervures ; sur le mur extérieur nord se conservent des vestiges de petit appareil et la voussure d'une porte cintrée, éléments probablement liés à l'église du XIe siècle et laissant penser que la nef occupe le même emplacement que son prédécesseur. Le chœur se compose de trois vaisseaux répartis en deux travées : le vaisseau central se termine par une abside à pans éclairés chacun par une baie cintrée, tandis que les vaisseaux latéraux aboutissent à un chevet plat. Toutes les travées sont voûtées d'ogives, à l'exception de la première travée du vaisseau latéral nord qui conserve la base du clocher roman ; une tourelle d'escalier en hors‑œuvre se situe à l'angle nord‑est du clocher. Les piles sont munies de chapiteaux sculptés de motifs végétaux et des colonnettes retombent sur des culots ornés de bustes humains, attribués à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle. La charpente de la nef a fait l'objet de réfections au XVIIe siècle et à la fin du XIXe siècle (mémoires de 1860), tandis que la charpente du chœur a été restaurée à la fin du XIXe siècle et consolidée il y a quelques années. Une chapelle a été édifiée en 1533 à l'angle formé par le mur nord et la saillie du chœur. La restauration générale menée selon les plans de l'architecte diocésain Gustave Guérin entre 1858 et 1862 a concerné les toitures, la reprise des maçonneries extérieures et la surélévation de certains murs ; une seconde campagne de travaux, conduite par l'architecte Raimbault, a eu lieu au milieu des années 1860. Le portail de la façade ouest a été refait à partir de 1885, probablement à l'identique, et une nouvelle sacristie a été aménagée entre les piliers du mur sud de la nef. Enfin, la réfection totale de l'intérieur de l'église a été entreprise entre 1882 et 1927.

Liens externes