Église Notre-Dame-de-Tout-Espoir de Saint-Genès-de-Lombaud en Gironde

Patrimoine classé Clocher-mur Eglise Eglise romane

Église Notre-Dame-de-Tout-Espoir de Saint-Genès-de-Lombaud

  • 8 Chemin du Bourg
  • 33670 Saint-Genès-de-Lombaud
Église Notre-Dame-de-Tout-Espoir de Saint-Genès-de-Lombaud
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Crédit photo : William Ellison - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. C 234) : classement par arrêté du 8 juillet 2004

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-Tout-Espoir

L'église Notre-Dame-de-Tout-Espoir, située à Saint-Genès-de-Lombaud (Gironde), est un édifice de fondation romane installé sur des vestiges gallo-romains, où des fouilles ont livré des fragments de mosaïques, des tuiles et un petit autel votif. Le mur sud de la nef et une partie basse de la façade remontent au XIe siècle ; la nef et le chœur ont été reconstruits au XIIe siècle, époque à laquelle le portail a été aménagé et l'église est devenue un lieu de pèlerinage à la Vierge noire. Le chœur à chevet plat, appareillé en pierres de taille romanes, présente une voûte d'ogives relevant des premières expérimentations gothiques ; les supports de ces voûtes indiquent une construction de la fin du XIIe siècle. La charpente actuelle est datée du XVIe siècle. La datation du bas-côté nord varie selon les sources : il est parfois attribué au XIIIe siècle, tandis que d'autres notices le rattachent à un agrandissement postérieur au XVIe siècle. Une porte sud a été percée au XVIIe siècle et une sacristie a été ajoutée au XVIIIe siècle. Le clocher-mur à deux baies est d'époque plus récente et pourrait remplacer un dispositif antérieur. L'ensemble a été restauré au début du quatrième quart du XIXe siècle et classé au titre des monuments historiques par arrêté du 8 juillet 2004. Implantée sur une forte pente, l'église présente une grande différence de niveau entre le portail et le sol de la nef, accessible par un escalier de quinze marches, et son axe est orienté du sud‑est (chevet) au nord‑ouest (portail) plutôt que d'est à ouest.

L'ornementation sculptée romane est particulièrement riche au portail, où quatre chapiteaux — dont trois historiés —, une archivolte externe comportant vingt sujets et les deux chapiteaux de l'arc triomphal constituent le programme principal. Le décor secondaire, très abîmé, comprend deux colonnes encadrant la façade, de grandes corbeilles sous la corniche ornée de dents de loup et une série de treize modillons à motifs géométriques ainsi qu'un modillon à tête humaine.

Parmi les chapiteaux du portail, le premier raconte une saynète à trois personnages opposant le vieux libidineux et l'avare jeune, la moralité étant soulignée par le contraste des gestes et des attributs ; le second présente une corbeille végétale au style proche de celui de l'abbatiale Sainte‑Croix de Bordeaux. Sur le chapiteau sud, une paire de félins en ébats transpose symboliquement l'acte d'accouplement pour inviter à la réflexion sur la pulsion ; un autre chapiteau figure une femme allaitant deux serpents, image de la luxure féminine souvent reprise dans l'iconographie romane. Les voussures du portail sont décorées de bâtons brisés, de fleurs à quatre pétales, de dents de loup et d'entrelacs, tandis que l'archivolte rassemble vingt personnages et animaux organisés en plusieurs séquences : musiciens et danseuse, porteurs de poissons — interprétés comme pécheurs repentants — et une scène de chasse opposant lièvre, chiens et autres animaux, jusqu'au chasseur soufflant dans son cor.

Les chapiteaux de l'arc triomphal transmettent des avertissements moraux : le chapiteau nord montre des oiseaux plongeant dans un calice et une figure cléricale dégradante, mise en garde contre la « communion sacrilège », tandis que le chapiteau sud met en scène une farandole où danseurs et monstres illustrent l'idée que la danse conduit au péché.

Des peintures murales du XVIe siècle figuraient sur un grand panneau du mur sud de la nef et ont été redécouvertes en 1879 lors de restaurations ; elles n'ont pas été conservées, mais le relevé de l'historien Émilien Piganeau a transcrit une inscription mentionnant l'année 1507 et le nom du donateur, Robert Courraut. Il subsiste aujourd'hui trois sujets identifiés : un prélat probablement reconnu comme le pape Urbain II, une Pietà et le donateur agenouillé.

Le mobilier comprend la Vierge noire en noyer, une Madone assise portant l'Enfant datée du XIIIe ou XIVe siècle et liée au pèlerinage médiéval ; cette statue figure sur un sceau paroissial et a été classée comme objet le 30 novembre 1908. L'église conserve également une statue et une fresque représentant le pape Urbain II ; le socle de la statue est un autel votif gallo‑romain orné de branches de laurier, utilisé autrefois comme bénitier avant de servir de piédestal. Parmi les autres éléments figurent une toile moderne de Pierre Théron, plusieurs vitraux, trois autels (dont l'autel majeur et un autel dans le bas‑côté nord) et des fonts baptismaux, ainsi que des éléments liturgiques anciens.

Liens externes