Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église avec des murs de nef de deux mètres d'épaisseur.
XIIIe siècle
Mention paroissiale
Mention paroissiale XIIIe siècle (≈ 1350)
L'église est mentionnée comme paroissiale et voit l'ajout de voûtes d'ogives.
1589
Siège de l'église
Siège de l'église 1589 (≈ 1589)
Des partisans de Joyeuse furent assiégés dans l'église par les troupes de Mirepoix.
1951
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1951 (≈ 1951)
L'église est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Notre-Dame (ancienne) (cad. A 14) : inscription par arrêté du 12 février 1951
Personnages clés
Don Pedro Pachaco
Commandant espagnol des partisans de Joyeuse assiégés dans l'église en 1589.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame
L’ancienne église Notre‑Dame, située à Villegailhenc (Aude), est mentionnée en 1269 et qualifiée de paroissiale au XIVe siècle. En 1589, des partisans de Joyeuse, commandés par l’Espagnol Don Pedro Pachaco, furent assiégés dans l’église par les troupes de Mirepoix, lesquelles durent se retirer par manque de moyens d’assaut ; des pierres noircies témoigneraient d’un feu allumé pour tenter de les enfumer. L’édifice a été désaffecté après la construction d’un lieu de culte plus vaste et a été vendu à un particulier. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1951. La construction est puissante : les murs de la nef mesurent deux mètres d’épaisseur à la base. À l’ouest, l’unique travée de la nef est voûtée en plein cintre et présente une corniche intérieure. Les deux autres travées, voûtées d’ogives, correspondent au transept et au sanctuaire. Accolé au mur ouest de la nef, le clocher carré est implanté non pas dans l’axe mais au sud, de sorte que son mur méridional prolonge celui de la nef. L’accès au clocher se fait par un petit escalier en vis situé dans un angle intérieur ; il conduit, au‑dessus des voûtes, à un réduit assez spacieux, protégé latéralement par des prolongements de murs percés de nombreuses ouvertures d’aération, probablement utilisé en temps de siège. Le second étage du clocher est ajouré de deux grandes baies en plein cintre par face et les angles supérieurs portent quatre gargouilles.