Église Notre-Dame-des-Marais de La Ferté-Bernard dans la Sarthe

Patrimoine classé Patrimoine religieux Architecture gothique flamboyant

Église Notre-Dame-des-Marais de La Ferté-Bernard

  • 13 Rue Robert Garnier
  • 72400 La Ferté-Bernard
Église Notre-Dame-des-Marais de La Ferté-Bernard
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Crédit photo : Ikmo-ned - Sous licence Creative Commons

Patrimoine classé

Eglise Notre-Dame-des-Marais : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-des-Marais

L’église Notre-Dame-des-Marais, située à La Ferté-Bernard (Sarthe) près de la place Carnot, s’élève sur un ancien marais asséché et figure sur la liste des monuments historiques depuis 1840. Elle prend naissance d’une chapelle devenue paroissiale en 1366 et conserve des éléments structurels de la fin du XIVe siècle dans le transept et les bas-côtés de la nef. La nef et ses bas-côtés ont été édifiés par étapes au cours du XVe siècle ; la tour-clocher et le transept furent achevés vers 1500, puis les bas-côtés poursuivis entre 1505 et 1542. Les voûtes des chapelles ont été réalisées en 1543 et 1544, et des campagnes de voûtement et d’élévation se poursuivent dans la seconde moitié du XVIe siècle sous la conduite de maîtres maçons, notamment Mathurin Delaborde et, plus tard, les Viet (Robert, Gabriel et Jérôme), dont le nom apparaît dans une inscription de 1596. La lenteur des travaux s’explique par les faibles ressources de la fabrique, évaluées à 700–800 livres par an, malgré des aides royales et des subsides obtenus à diverses reprises. Les guerres de religion n’ont pas profondément endommagé l’édifice, malgré le siège de 1590, et une chapelle fut ajoutée en 1623.

Architecturalement, le chœur et le transept relèvent du gothique ; Mathurin Delaborde porta la hauteur des voûtes du chœur à 25 m et ouvrit de grandes fenêtres hautes de 7 m au-dessus d’un triforium où figurent des cartouches datés de 1549. La nef et le transept présentent une architecture sobre dont la hauteur des voûtes ne dépasse pas 17 m, tandis que la tour carrée, ornée et coiffée d’un toit à double bâtière surmonté autrefois d’une petite flèche en bois recouverte de plomb, souligne le prestige communal. Un balcon intérieur en hauteur est soutenu par des piliers sculptés en lettres formant un hymne à la Vierge. D’importantes restaurations ont eu lieu au XIXe siècle ; la petite flèche détruite en 1740 a été rétablie en 1880 par l’architecte diocésain Denis Darcy et l’ensemble des travaux de restauration a été achevé en 1890. Le portail droit du transept a été reconstruit entre 1843 et 1860.

L’orgue occupe la troisième travée de la nef, côté nord ; les archives mentionnent un premier instrument réalisé en 1501 par Éverard Baudot puis un remaniement en 1536 par Pierre Bert, le tout logé dans un buffet du menuisier Sainctot Chemin portant des inscriptions liées à l’antienne mariale Ave Regina coelorum et au psaume 150. Après de nombreuses modifications, l’instrument a été entièrement refait en 1986 par les ateliers Jean Renaud et Gildas Menoret selon une esthétique d’orgue à la française du XVIIe siècle ; il comporte deux claviers, un pédalier et dix-sept jeux. Le buffet est également classé au titre des monuments historiques.

L’église conserve une importante collection de vitraux du XVe et du XVIe siècle, complétée par des verrières des XVIIe et XIXe siècles. Les verrières les plus anciennes se trouvent dans les premières baies du collatéral nord du chœur : la baie n°5, datée de 1484-1486, porte les armes de Jean de Bourbon et de Catherine d’Armagnac et représente, dans le tympan, Dieu le Père, des anges portant les instruments de la Passion et des anges musiciens, ainsi que plusieurs figures de saints en registre inférieur ; la baie n°6 porte les armes de Louis XI, de Charles d’Anjou et du dauphin. D’autres verrières du XVe et du XVIe siècle, attribuées ou discutées dans les recherches locales, illustrent des scènes de la Passion, des thèmes mariaux et des légendes de saints ; plusieurs d’entre elles ont été restaurées, remontées ou partiellement recomposées à partir de fragments. Les fenêtres hautes du chœur accueillent des vitraux datés des XVIe et XVIIe siècles, dont des exemples de la Crucifixion, de la Pentecôte et de la Résurrection, tandis que des verrières postérieures du XIXe siècle complètent la restitution décorative après les restaurations.

Les études et la mise en valeur des vitraux ont été largement menées au XIXe siècle par Léopold Charles et son fils l’abbé Robert Charles, qui ont rassemblé et publié des documents sur l’histoire et les verrières de l’église. Certains attributions anciennes, notamment concernant les peintres-verriers Robert et Jean Courtois ou François Delalande, font l’objet de débats historiographiques, mais elles ont contribué à la reconnaissance et à la conservation du patrimoine verrier. Enfin, l’édifice conserve de nombreux éléments sculptés et décoratifs sur ses façades et ses balustrades, dont des cartouches et cadrans solaires, qui témoignent de sa riche histoire architecturale et liturgique.

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