Église Notre-Dame-des-Pommiers de Largentière en Ardèche

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Notre-Dame-des-Pommiers de Largentière

  • 25 D305
  • 07110 Largentière
Église Notre-Dame-des-Pommiers de Largentière
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Église Notre-Dame-des-Pommiers de Largentière
Crédit photo : Pramzan - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XIVe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise (à l'exception du portail ouest et du clocher) : classement par arrêté du 2 septembre 1907

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-des-Pommiers

L'église Notre-Dame-des-Pommiers de Largentière, en Ardèche, est une église paroissiale classée au titre des monuments historiques. La première mention d'une église ou d'une chapelle remonte à la fin du XIIe siècle sous le nom de Beata Maria de Pomeriis. Le toponyme Pomeriis ne provient probablement pas du pommier mais du latin pomœrium, désignant une bande sacrée autour des remparts où il est interdit de construire, ce qui s'explique par le fait que l'édifice a été bâti contre les fortifications et que sa partie occidentale formait l'enceinte. La tour ronde proche du porche occidental était l'une des tours des remparts. Commencée à la fin du XIIe siècle, l'église à trois nefs conserve des traces romanes : socles massifs des piles avec colonnes engagées couronnées de chapiteaux, éclairage naturel du chœur, chapelles encadrant le chœur et fenêtres en plein cintre, ainsi que des contreforts extérieurs. Les troubles liés à la croisade des Albigeois (1209-1229) et l'affrontement entre les comtes de Toulouse et les évêques de Viviers pour les mines ont préparé la mainmise capétienne sur le Vivarais. Avec l'affirmation des Capétiens s'impose l'architecture gothique, marquée ici par des voûtes soutenues par des croisées d'ogives, des chapiteaux à décor de feuillage et des colonnettes tronquées portées par des têtes. La clé de voûte du chœur porte le blason du comte de Toulouse, ce qui indique que cette partie a été bâtie avant 1229, tandis qu'une clé de voûte du collatéral nord est sculptée des trois fleurs de lys de France, rattachant cette nef à une phase légèrement postérieure ; l'ensemble de l'ouvrage semble avoir été élevé rapidement et achevé vers 1240-1250. L'entrée se situe sur la façade méridionale ; les voussures du portail sont accompagnées de frises sculptées représentant l'Annonciation, l'Angélus et des sirènes. Les chapelles au fond des nefs latérales ont probablement été construites par l'évêque Louis de Poitiers en 1307, tandis que les chapelles absidiales de Saint-Vincent et Saint-André ont été achevées en 1429 et 1526. La chapelle de la Vierge a été fondée en 1519 par Pierre Allamel et la chapelle du Saint-Sépulcre en 1523 ; l'église a été consacrée un 10 octobre. L'édifice n'a pas souffert directement des guerres de Religion, mais en 1562 les protestants ont incendié et détruit le couvent des Cordeliers situé à deux cents mètres. Au XIXe siècle, le curé Léorat fit édifier la sacristie entre 1848 et 1877 et, en 1852, trois chapelles (Saint-Joseph, Saint-Louis-de-Gonzague et la chapelle des morts), le porche, le portail et la tribune occidentale. La tour carrée du clocher, élevée au-dessus de la chapelle Saint-Vincent, date du début du XVIIIe siècle et la flèche a été ajoutée en 1868. Le crâne du comte de Saillans, organisateur du dernier camp de Jalès et exécuté aux Vans en 1792, fut ramené à Largentière en 1894 par un cabaretier connu sous le nom de « La Paille » et repose sur l'imposte qui couronne le premier pilier nord de la nef. L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 septembre 1907 ; ce classement mentionne notamment le portail méridional, la nef centrale, l'abside et le maître-autel, le pilier et le détail des appuis des ogives, les culots des ogives de l'abside ainsi que le chevet. La chaire provient de l'ancien couvent des Cordeliers et porte une inscription en langue romane traduite ainsi : « l'an 1490 et le V octobre moi Pierre Garnier de Coulens ai donné cette chaire au couvent des Frères Mineurs de Largentière ». Un sarcophage datant du XIIIe siècle, venu du cimetière des Cordeliers, a été déposé dans l'église en 1953. Une statue de la Vierge à l'Enfant du XVIIe siècle est une reproduction d'une image disparue pendant les guerres de Religion. Les peintures murales du chœur, des nefs et des chapelles datent du XIXe siècle : en 1833 le peintre Molinari a décoré le chœur d'un Saint Paul et des quatre Évangélistes ainsi que les voûtes du sanctuaire et des chapelles voisines, puis son travail a été partiellement recouvert ou effacé par une seconde équipe de peintres en 1856. Parmi les vitraux figurent un Sacré-Cœur, une Vierge avec l'Annonciation et des panneaux signés Sauris et Payet, à Lyon, datés de 1851.

Liens externes