Destruction initiale 853 (≈ 853)
L'église est détruite pour la première fois.
Fin du Xe siècle
Reconstruction par Guimbaud
Reconstruction par Guimbaud Fin du Xe siècle (≈ 1095)
L'évêque Guimbaud, duc de Bazas, rebâtit l'église.
XIIIe siècle
Construction actuelle
Construction actuelle XIIIe siècle (≈ 1350)
L'édifice est rétabli dans sa forme actuelle.
XIVe siècle
Pose de la voûte
Pose de la voûte XIVe siècle (≈ 1450)
La voûte de l'église est probablement posée.
1577
Pillage par les protestants
Pillage par les protestants 1577 (≈ 1577)
L'église est pillée par les protestants.
1793
Vente et dévastation
Vente et dévastation 1793 (≈ 1793)
L'église est vendue comme bien national et dévastée.
5 juin 2008
Inscription monuments historiques
Inscription monuments historiques 5 juin 2008 (≈ 2008)
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
La partie de la façade sud, délimitée par une teinte rouge sur le plan annexé au décret : classement par arrêté du 15 janvier 1923 - Les parties de la façade sud et de la façade nord, et la façade ouest, délimitées par des teintes gris foncé et jaune foncé sur le plan annexé au décret : classement par décret du 19 février 1923 - L'ancienne église en totalité, à l'exception des parties classées (cad. AB 133, 135, 136, 569 à 571, 589, 590) : inscription par arrêté du 5 juin 2008
Personnages clés
Guimbaud
Évêque et duc de Bazas, reconstructeur de l'église à la fin du Xe siècle.
Léo Drouyn
Auteur d'une gravure représentant l'église en 1846.
Origine et histoire de l'Église Notre-Damedou Mercadilh
L'ancienne église Notre-Dame dou Mercadilh, située rue Mercadilh près de la place de la Cathédrale à Bazas (Gironde), est aujourd'hui en partie en ruines. Fondée par saint-Martial, elle fut d'abord détruite en 853 puis rebâtie à la fin du Xe siècle par l'évêque Guimbaud, duc de Bazas. Après une nouvelle destruction, l'édifice fut rétabli dans sa forme actuelle au début du XIIIe siècle. À plan à nef unique terminé par une abside polygonale, il présente une voûte probablement posée aux XIVe ou XVe siècles et une charpente refaite aux XVIIe ou XVIIIe siècles. Pillée par les protestants en 1577, l'église fut vendue comme bien national et dévastée en 1793 ; elle est désaffectée depuis la Révolution et son intérieur n'a conservé aucune disposition d'origine. L'édifice, actuellement à l'état de vestiges, est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 5 juin 2008 et certains éléments des façades sont classés depuis 1923. Une gravure de Léo Drouyn datant de 1846 représente l'église.