Mort de Richard Cœur de Lion 1199 (≈ 1199)
Richard Cœur de Lion meurt à Châlus, ses entrailles sont enterrées dans l'église.
XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la nef et du chœur romans.
XIIIe siècle
Achèvement de l'église
Achèvement de l'église XIIIe siècle (≈ 1350)
Finalisation de la structure et intégration à l'enceinte du château.
XVe siècle
Ajout d'une chapelle
Ajout d'une chapelle XVe siècle (≈ 1550)
Construction d'une chapelle latérale au sud par le chanoine Louis Chouli.
1888
Chevet encore intact
Chevet encore intact 1888 (≈ 1888)
Le chevet de l'église est encore présent à cette date.
25 mars 1981
Classement historique
Classement historique 25 mars 1981 (≈ 1981)
Les vestiges de l'église sont classés monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Notre-Dame du Haut-Chalus (vestiges de l'ancienne) (cad. AB 46) : classement par arrêté du 25 mars 1981
Personnages clés
Gérald
Abbé de Saint-Augustin-les-Limoges, acquéreur de l'église en 1095.
Richard Cœur de Lion
Roi d'Angleterre dont les entrailles sont enterrées dans l'église.
Louis Chouli
Chanoine ayant ajouté une chapelle au XVe siècle.
Origine et histoire de l'Église Notre-Dame du Haut-Châlus
L'église Notre-Dame du Haut-Chalus se situe à Châlus, en Haute-Vienne, dans l'enceinte du château de Châlus-Chabrol. Acquise en 1095 par Gérald, abbé de Saint-Augustin-les-Limoges, elle date des XIIe et XIIIe siècles et servait à l'origine de chapelle du château. Elle est connue pour abriter les entrailles de Richard Cœur de Lion, mort à Châlus en avril 1199. L'édifice formait une nef de 21 m sur 7 m, composée de trois travées et terminée par une abside à trois pans. Le chevet était encore intact en 1888. Au XVe siècle, le chanoine Louis Chouli fit ajouter une chapelle qui s'ouvrait au sud dans la travée la plus proche de l'abside ; il n'en demeure que l'arcade brisée qui donnait sur la nef. Dans cette chapelle subsiste une niche au tracé en accolade. L'arc triomphal subsiste jusqu'au niveau du sommier et l'angle rentrant du pilier conserve une colonnette engagée surmontée d'un chapiteau sculpté d'un masque dévorant. Le porche de la porte d'entrée dans la cour du château a été préservé. Aujourd'hui en ruines, les vestiges de l'ancienne église sont classés au titre des monuments historiques depuis le 25 mars 1981.