Église Notre-Dame et cimetière de Savigny-sur-Aisne dans les Ardennes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Architecture gothique flamboyant

Église Notre-Dame et cimetière de Savigny-sur-Aisne

  • 2 Rue Linguet
  • 08400 Savigny-sur-Aisne
Église Notre-Dame et cimetière de Savigny-sur-Aisne
Église Notre-Dame et cimetière de Savigny-sur-Aisne
Crédit photo : HenriDavel - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1890
Fermeture du cimetière
1935
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Cimetière désaffecté, avec ses murs de clôture, de soutènement, et le grand escalier d'accès au portail Ouest : classement par arrêté du 15 mai 1935

Personnages clés

Nicolas Busquet Personne enterrée dans le cimetière, décédée en 1869.
Abbé Vermon Curé de Savigny-sur-Aisne de 1829 à 1879, né en 1801 et décédé en 1879.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame et du cimetière

Le cimetière de Savigny-sur-Aisne est un ancien cimetière installé sur un tertre autour de l'église, dans la commune de Savigny-sur-Aisne, dans le département des Ardennes. Le terrain est classé au titre des monuments historiques depuis 1935. Le tertre, qui a servi de cimetière jusqu'en 1890 avant la création d'un nouveau lieu hors du bourg, met en valeur l'église et renforçait autrefois son rôle défensif. Il est délimité par des murs de soutènement au nord et à l'ouest, et un escalier assure l'accès au monticule. Un mur de clôture construit au XVIIIe siècle comportait trois portes — deux au sud et une à l'est — en plus de l'escalier ; il subsiste aujourd'hui quelques pans de ce mur et l'encadrement d'une porte à l'angle sud-ouest. Seules deux tombes anciennes restent lisibles : celle de Nicolas Busquet, mort en 1869, et celle de l'abbé Vermon, curé de 1829 à 1879, né en 1801 et décédé en 1879. Sous le tertre se trouve une galerie souterraine dont l'entrée s'ouvre sur la rue longeant le mur de soutènement ; elle passe sous le transept nord de l'église puis bifurque à 90° sous le mur du chœur. Cette galerie aurait été construite par les Allemands pendant l'occupation du village lors de la Première Guerre mondiale et sert aujourd'hui de réservoir d'eau pour les pompiers. Des rumeurs évoquent un souterrain plus étendu, mais elles restent sans preuve. Le classement de 1935 n'est pas justifié par un caractère architectural ou historique exceptionnel du cimetière : il correspond à la volonté de l'architecte des beaux-arts en charge du département de protéger le site contre un projet de modification de chemins communaux qui aurait « frappé d'alignement » des pans du mur de soutènement et de l'escalier, et dont les terrassements auraient pu menacer la stabilité de l'église, elle-même classée depuis 1913. Des ressources en ligne, notamment la base Mérimée et les portails des Ardennes et des monuments historiques, complètent la documentation sur ce site.

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