Église Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste de Condat-sur-Vézère en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique Clocher-mur

Église Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste de Condat-sur-Vézère

  • D704
  • 24570 Condat-sur-Vézère
Église Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste de Condat-sur-Vézère
Église Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste de Condat-sur-Vézère
Église Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste de Condat-sur-Vézère
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Église Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste de Condat-sur-Vézère
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1900
2000
XIIe siècle
Fondation de la commanderie
XIIIe siècle
Construction de l'église
1577
Siège de l'église
1948
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 29 novembre 1948

Personnages clés

Capitaine Pouch Calviniste qui s'empara de l'église et la fortifia en 1577.
Jean de Losse Personnage ayant demandé au capitaine Pouch d'abandonner l'édifice.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste

L'église Notre-Dame-et-Saint-Jean-Baptiste est une église catholique située à Condat-sur-Vézère, dans le département de la Dordogne. Elle fait partie de la commanderie de Saint-Jean de Jérusalem, fondée à Condat au XIIe siècle. L'édifice présente un clocher-mur à quatre arcades, accessible par un escalier aménagé dans le contrefort droit. La façade du clocher s'est effondrée et a été remplacée par une grille en fer. Le 13 octobre 1577, le capitaine Pouch, calviniste, s'empara du bourg et s'installa dans l'église qu'il fortifia, d'où il rançonna le voisinage. Jean de Losse lui demanda d'abandonner l'édifice ; face au refus, il le fit assiéger. Faute de vivres, Pouch capitula et obtint, pour lui et ses hommes, la promesse de la vie sauve à la condition de les remettre à Jean de Losse. Pouch put se retirer, tandis que ses hommes furent conduits à la prison de Montignac ; douze d'entre eux furent pendus comme voleurs. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 29 novembre 1948 ; le clocher-mur, la cloche et les baies campanaires ainsi que l'intérieur sont mentionnés dans cette protection.

Liens externes