Eglise Notre-Dame à Peujard en Gironde

Eglise Notre-Dame

  • 33240 Peujard
Eglise Notre-Dame
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Eglise Notre-Dame
Eglise Notre-Dame
Crédit photo : William Ellison - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIe siècle
Fondation initiale
XIIe siècle
Ajout du portail
XIIIe siècle
Remaniements gothiques
XVIe siècle
Fortification de l'édifice
1908
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 1er décembre 1908

Personnages clés

Léon Drouyn Architecte responsable des restaurations à la fin du XIXe siècle.

Origine et histoire

L'église Notre-Dame de Peujard, en Gironde, est située au sud du bourg le long de la route départementale D115. Jadis placée sous le vocable de Saint-Martin, elle est aujourd'hui dédiée à Notre‑Dame ; fondée au XIe siècle, l'édifice a connu des remaniements aux XIIe et XIIIe siècles. Au XIIe siècle furent ajoutés un portail d'inspiration saintongeaise et un clocher reposant sur la deuxième travée depuis l'est ; le portail s'inscrit dans une large voussure à ressauts ornée sobrement, surmontée d'une série de quatre arcades aveugles et d'une corniche à modillons. Le chevet rectangulaire appartient à la fin de la période gothique. L'intérieur révèle une organisation en travées contrastées : la première travée ouest conserve des fenêtres hautes qui éclairent l'extrados d'une ancienne voûte, vestige d'une église non voûtée ou inachevée réaménagée ensuite en berceau brisé sur cette travée et la suivante. La troisième travée, supportant le clocher, est couverte d'une coupole ; des arcs transversaux portent des pendentifs, l'un d'eux présentant à l'intrados six trous oblongs et des moulures rayonnantes qui évoquent la coupole saintongeaise de Marignac. Les travées sont séparées par des supports formés d'un pilastre associé à trois colonnes engagées, chaque support étant coiffé d'un chapiteau continu orné de feuillages ou de motifs géométriques. Le bas-côté nord correspond aux trois travées orientales de la nef et date de la fin de l'époque gothique, ce qui laisse entendre que l'église romane avait une travée de moins. Au cours des Guerres de Religion, l'édifice et en particulier le clocher furent fortifiés : les murs gouttereaux reçurent des créneaux, des échauguettes furent appuyées sur des contreforts, le clocher roman se vit doté de créneaux, d'un mâchicoulis puis d'un rehaussement. Les comptes de fabrique consignent des réparations légères à la porte en 1623, le réaménagement de la chapelle des fonts baptismaux au XVIIIe siècle, la reprise de deux piliers en 1835 et la mise en place du bourdon en 1874 ; la façade et d'autres parties furent restaurées à la fin du XIXe siècle sous la direction de Léon Drouyn. À l'intérieur, le maître-autel est orné d'un retable baroque et une peinture du XVIIIe siècle représente Le Baptême du Christ. Sur le mur sud de la nef subsistent les vestiges de deux cadrans canoniaux, dispositifs solaires primitifs utilisés autrefois pour régler certains offices liturgiques. L'église, avec les vestiges d'un ancien prieuré attenant, a été classée au titre des monuments historiques le 1er décembre 1908.

Liens externes