Eglise Notre-Dame-sur-l'Eau ou Notre-Dame-sous-l'Eau à Domfront dans l'Orne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane

Eglise Notre-Dame-sur-l'Eau ou Notre-Dame-sous-l'Eau

  • 19 Rue de la Gare
  • 61700 Domfront en Poiraie
Église Notre-Dame-sur-lEau de Domfront
Eglise Notre-Dame-sur-lEau ou Notre-Dame-sous-lEau
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Crédit photo : TCY - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle

Patrimoine classé

L'église : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-sur-l'Eau

L'église Notre-Dame-sur-l'Eau, autrefois appelée Notre-Dame-sous-l'Eau, se dresse à Domfront (Orne), près d'un gué de la Varenne. Le site fut donné vers 1020 à l'abbaye de Lonlay par le fondateur du château, Guillaume Ier de Bellême, et la construction de l'édifice s'est probablement déroulée du milieu du XIe siècle jusqu'au début du XIIe. Certains attribuent l'initiative de l'édification à Guillaume de Bellême, d'autres aux moines de Lonlay ; l'église semble remplacer un sanctuaire plus ancien et s'inscrit dans la tradition bénédictine. Dédiée en 1156, elle fut la paroisse principale de Domfront au Moyen Âge et fréquentée par les ducs de Normandie ; Henri II y fit baptiser en 1162 une de ses filles, Aliénor. De plan roman, l'édifice présente une nef de six travées avec larges bas-côtés, un transept saillant, un chœur d'une travée et une abside flanquée de deux absidioles ; l'élévation associe arcades et fenêtres hautes. Deux phases de construction, très proches mais marquées par un changement d'axes, distinguent la nef du transept et du chœur. La tour carrée, remaniée au XIIe siècle, s'élève à la croisée du transept entre la nef et le chœur, l'escalier étant ménagé dans un pilier ; elle était couronnée d'une flèche octogonale en charpente, remplacée vers 1826 par une pyramide quadrangulaire. Avant sa mutilation, la nef mesurait 40 m de long, 15,60 m de large et 13 m de haut ; l'ouverture de la route de Domfront à Mortain en 1836 entraîna la destruction de quatre des six travées et la reconstruction partielle de la nef sur une longueur de 9,45 m et une largeur de 7,50 m, le massif occidental étant remonté avec les matériaux issus de la démolition. Le grand portail roman à six colonnes et chapiteaux, orné d'entrelacs, a été replacé dans le nouveau mur de façade. Le transept constitue la partie la plus remarquable de l'édifice : certains supports cruciformes portent des demi-colonnes montant sur toute la hauteur, disposition rare en France mais fréquente dans le monde germanique. Le chœur est voûté d'arêtes et percé de fenêtres hautes, tandis que la nef, à l'origine non voûtée, présentait dans ses bas-côtés une succession d'arcades voûtées ; presque toutes les maçonneries extérieures des bas-côtés sont en arêtes de poisson. Les chapiteaux en granite, marqués par les chantiers caennais et l'influence bretonne, portent des décors géométriques, végétaux stylisés, figures humaines et masques ainsi que des têtes de béliers et de bœufs. L'église connut de nombreuses vicissitudes : pillages pendant la guerre de Cent Ans, incendies en 1568 et 1574 pendant les guerres de Religion et restauration en 1578 par Pierre Ledin de Chaslerie ; un hôpital fut édifié à proximité en 1754. Désaffectée à la Révolution mais épargnée grâce à ses sépultures, elle servit ensuite d'entrepôt, d'usine à salpêtre, de filature de coton en 1822 et de chapelle pour l'hôpital, avec des cloisons et aménagements provisoires. Malgré l'opposition de Prosper Mérimée, la route ouverte en 1836 amputera la nef ; des travaux de consolidation auront lieu en 1838-1839 sous la direction de Dominique Dedaux, jugés insuffisants. L'église est classée au titre des monuments historiques dès la liste de 1840 ; des projets et campagnes de restauration se succèdent, dont une proposition de Victor Ruprich-Robert en 1877 et les travaux menés par Alphonse Simil de 1897 à 1904. En 1944, la couverture est touchée par des bombardements ; la toiture du chœur est restaurée dès 1945, l'ensemble de la couverture refait en 1948 et d'autres travaux se poursuivent dans les années 1950. Lors des restaurations, on découvre en 1957 des peintures murales dans le haut du chœur et dans l'absidiole sud ; les peintures de l'absidiole nord, la chapelle des douze apôtres, sont retirées pour protection et remplacées par des reproductions. Les campagnes de restauration se terminent en 1959. Le mobilier comprend un maître-autel du XIIe siècle, une Vierge à l'Enfant du XIVe siècle, un gisant du XVe siècle et une collection de dalles funéraires, dont celle de la marquise de Lesdin, du début du XVIIe siècle. L'église demeure un exemple notable de l'architecture romane normande et reste classée Monument historique.

Liens externes