Eglise paroissiale Notre-Dame de l'Assomption au Faouët dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Eglise paroissiale Notre-Dame de l'Assomption

  • 33 Rue Poher
  • 56320 Le Faouët
Église Notre-Dame-de-lAssomption du Faouët
Eglise paroissiale Notre-Dame de lAssomption
Eglise paroissiale Notre-Dame de lAssomption
Eglise paroissiale Notre-Dame de lAssomption
Crédit photo : Lanzonnet - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Le clocher et le porche sud ; l'ossuaire : inscription par arrêté du 6 juin 1933

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption

L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption est située au Faouët, dans le Morbihan. Elle occupe une position excentrée dans la petite ville, le centre étant occupé par les vieilles halles du XVIe siècle et la place qui les entoure. L'édifice présente une nef centrale flanquée de bas‑côtés formant des collatéraux, un transept, un chœur polygonal, une tour‑porche adossée à un ossuaire et deux sacristies, au nord‑ouest et au sud‑est. La tour, le portail sud et l'ossuaire sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 6 juin 1933. La porte ouest de la nef est signalée comme le seul vestige de l'édifice antérieur : certaines sources la situent au XVe siècle, d'autres l'envisagent comme le témoignage d'une première église des XIIIe‑XIVe siècles. La nef et la tour‑porche occidentale datent de la fin du XVe ou du XVIe siècle, tandis que le chœur et le porche sud appartiennent au XVIe siècle. Le bras sud du transept a été édifié au milieu du XVIIe siècle et des remaniements du collatéral nord sont attestés en 1642. En 1743, le fronton de la tour‑porche a été modifié pour le mettre au goût du jour. Les bras du transept ont été complétés entre 1829 et 1832 avec la construction du bras nord, et la sacristie sud a été reconstruite en 1852. Dans la nuit du 26 juillet 1917, un incendie d'origine accidentelle détruit les parties hautes de l'église, à l'exception de la tour‑porche et du clocher : la toiture, la charpente, les voûtes de bois, le retable, l'autel, les statues, les vitraux et le mobilier furent réduits en cendres. D'importants travaux de reconstruction sont exécutés de 1924 à 1927 par Guillaume, comprenant la reconstruction totale du chœur et des sacristies et le couvrement par une fausse voûte de briques creuses ; les vitraux seront posés ultérieurement. L'ossuaire, situé sous le clocher du côté sud, est aujourd'hui muré et le cimetière ancien autour de l'église a été déplacé. Selon les souvenirs de Fernand Cadoret, des crânes étaient autrefois alignés dans de petits édicules de bois le long de l'ossuaire, spectacle dont il gardait un rude souvenir. Le clocher se distingue par une toiture d'ardoises à quatre pans et brisis multiples que l'on dit d'inspiration scandinave. Dans le bras sud du transept se trouvent deux gisants debout représentant Bertrand de Trogoff et Peronnelle de Bouteville ; les Bouteville furent seigneurs du Faouët du XIVe au XVIe siècle. Le tombeau de Peronnelle et de Bertrand, initialement situé dans l'église liée aux fondateurs Bouteville, est aujourd'hui partiellement séparé, une partie se trouvant dans l'ancien cimetière à l'extérieur de l'église. La documentation visuelle rassemble des vues extérieures et intérieures de l'édifice, des images du porche, du clocher et de l'ossuaire muré, du calvaire et du tombeau aux armes des familles De Bouteville et De Trogoff, ainsi qu'une peinture de Germain David‑Nillet représentant l'église après l'incendie de 1917.

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