Église paroissiale Saint-Eutrope à Méounes-lès-Montrieux dans le Var

Église paroissiale Saint-Eutrope

  • 83136 Méounes-lès-Montrieux
Église paroissiale Saint-Eutrope
Église paroissiale Saint-Eutrope
Crédit photo : René Dinkel - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1540
Construction initiale
1553-1561
Construction du clocher
1614-1620
Reconstruction du clocher
1618
Réparations après inondations
1681
Agrandissement de l'église
1709
Construction du presbytère
1792
Surélevation du clocher
XIXe siècle
Construction de la sacristie
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L’église paroissiale Saint-Eutrope avec son clocher, en totalité, telle que délimitée sur le plan annexé à l’arrêté, située place de l’église sur la parcelle n° 42, figurant au cadastre section F : inscription par arrêté du 14 décembre 2022

Personnages clés

Honoré Matthieu Maçon ayant bâti l'église en 1540.
Pierre Castillon Maître maçon responsable de la reconstruction du clocher au début du XVIIe siècle.
Louis Garnier Maître maçon ayant surélevé le clocher en 1792.
Joseph Clary Maître maçon ayant participé à la surélévation du clocher en 1792.

Origine et histoire

L'église paroissiale Saint-Eutrope a été bâtie en 1540 par le maçon Honoré Matthieu. Le clocher a été édifié entre 1553 et 1561. Au début du XVIIe siècle, l'état du clocher a conduit à envisager une reconstruction à partir de 1614 ; les travaux, confiés au maître maçon Pierre Castillon, se sont achevés en 1620. Entre-temps, l'édifice, dévasté par des inondations, a été réparé en 1618. Dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, l'église a été agrandie pour répondre à l'accroissement du nombre de paroissiens : le chœur a été prolongé et deux bas-côtés, est et ouest, ont été construits, travaux achevés en 1681. En 1709, un presbytère a été élevé à l'emplacement de l'ancien cimetière, à l'est de l'église. En 1791, la communauté a souhaité installer une horloge dans le clocher ; celui-ci a été surélevé en 1792 par Louis Garnier, maître maçon de Signes, et Joseph Clary, maître maçon de Méounes. Son couronnement, en forme de temple monoptère néoclassique composé de huit colonnes et accueillant en son centre une petite cloche, a été installé à cette époque. Au cours du XIXe siècle, la sacristie a été construite à l'ouest du chœur, dans le prolongement du bas-côté occidental.

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