Eglise paroissiale Saint-Génis à Err dans les Pyrénées-Orientales

Patrimoine classé Clocher-mur Eglise romane et gothique

Eglise paroissiale Saint-Génis

  • 1-2 Cae de les Dos Esglesies
  • 66800 Err
Église Saint-Génis dErr
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Eglise paroissiale Saint-Génis
Crédit photo : Selbymay - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise, ancien cimetière et chapelle de la Vierge (cad. A 3 à 5) : inscription par arrêté du 29 mars 1993

Origine et histoire de l'Église Saint-Génis

L'église paroissiale Saint-Génis se situe à Err, dans les Pyrénées-Orientales, et est inscrite aux monuments historiques depuis 1993. Elle forme un ensemble cultuel lié au pèlerinage de la Vierge et se trouve à une cinquantaine de mètres de la chapelle Notre-Dame. Une inscription latine dans la nef affirme une consécration en 934, mais les parties les plus anciennes, notamment le chœur et la nef, semblent dater du XIIe siècle. La nef unique, voûtée en berceau d'ogive, s'ouvre sur des chapelles latérales et est accompagnée d'un clocher du XVIIIe siècle adossé à la chapelle voisine. Le chœur, voûté en plein cintre et séparé de la nef par une grille forgée et dorée de style espagnol, se termine par une chapelle annexe édifiée en 1730 à l'emplacement de l'abside romane. Cette chapelle annexe présente un sol élevé de quelques mètres au‑dessus de celui du chœur, accessible par deux escaliers latéraux. Cette disposition, propre aux églises catalanes abritant une Vierge vénérée, porte le nom de camarill. Le camarill d'Err se distingue par une coupole à pans qui le couvre et par un lanterneau hexagonal qui éclaire son volume. L'édifice est mentionné comme église paroissiale dans une bulle du pape Alexandre III de 1163, en lien avec des privilèges tenus par l'abbaye Saint‑Martin du Canigou. Peut‑être reconstruit au XIIe siècle, il a été largement remanié aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment parce qu'il devenait trop exigu pour la population paroissiale. C'est aussi à cette époque que les retables furent réalisés ; la date de 1790, gravée sur la clé de voûte du portail, marque le début de travaux qui se poursuivirent plusieurs décennies avant la nouvelle consécration du 25 août 1863.

Liens externes