église paroissiale Saint-Jacques

église paroissiale Saint-Jacques

  • 97221 au Carbet
église paroissiale Saint-Jacques
église paroissiale Saint-Jacques
église paroissiale Saint-Jacques
église paroissiale Saint-Jacques
église paroissiale Saint-Jacques
église paroissiale Saint-Jacques
église paroissiale Saint-Jacques
église paroissiale Saint-Jacques
église paroissiale Saint-Jacques
Crédit photo : Aristoi - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1640
Première chapelle
1645
Érection de la paroisse
1651
Chapelle des jésuites
1767
Transformation par les dominicains
1776
Construction de l'église
1839
Séisme endommageant
1840
Reconstruction de l'église
1846
Transfert des reliques
1902
Éruption de la Montagne Pelée
1978
Protection monument historique
1986-1992
Restauration complète
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église (cad. A 108) : classement par arrêté du 29 décembre 1978

Personnages clés

Jacques du Parquet Gouverneur en mémoire duquel la paroisse est érigée.
Père Hempteau Premier desservant connu de la paroisse.
Étienne Poncelet Architecte en chef des monuments historiques responsable de la restauration.
Alexandre Dauphite Menusier ayant sculpté les décors du confessionnal.

Origine et histoire

L'église paroissiale Saint-Jacques est située au Carbet, en Martinique, rue Perrinon (section A, n° 108), sur une parcelle d'une contenance de 32 a 8 ca. Une chapelle en matériaux légers existait déjà au Carbet dès 1640. La paroisse du Carbet a été érigée en 1645 sous le vocable de Saint Jacques, en mémoire du gouverneur Jacques du Parquet qui s’y était installé en 1638. Le père Hempteau, jésuite, est le premier desservant connu et les jésuites élèvent une chapelle consacrée à Saint Jacques le Majeur en 1651. Vers 1666 la paroisse est confiée à des prêtres séculiers, puis en 1767 aux dominicains qui transforment et agrandissent la chapelle en une église en dur, érigée en 1776 dans un style baroque, en maçonnerie et bois. Endommagée par le séisme du 11 janvier 1839, l'église est reconstruite en 1840, avec réparations en 1840-1841. Les reliques de Saint Jacques le Majeur sont transférées dans l'édifice en 1846. D'autres réparations et aménagements sont intervenus en 1863, 1869, 1873 et 1899. Épargnée par la nuée ardente de l'éruption de la Montagne Pelée en 1902, l'église conserve sa façade du XVIIIe siècle d'inspiration baroque. Une importante campagne de restauration, pour les intérieurs et les extérieurs, a été conduite par Étienne Poncelet, architecte en chef des monuments historiques. L'édifice est protégé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1978 et abrite de nombreux objets également protégés. Le plan de l'église est en croix latine, avec une nef flanquée de bas-côtés et une abside en cul-de-four. L'intérieur présente une voûte lambrissée portée par des colonnes cannelées en bois peint. À l'origine, les murs du chœur étaient ornés de peintures sur toile représentant des sujets de l'Ancien et du Nouveau Testament, et les fenêtres étaient constituées de toiles clouées sur des châssis. L'église conserve une relique de l'apôtre Saint Jacques le Majeur et un confessionnal du XIXe siècle dont les décors ont été sculptés au canif par le menuisier Alexandre Dauphite. Des travaux de restauration ont été effectués de 1986 à 1992, répartis en cinq tranches étalées en 1985, 1987, 1989 et 1991; d'autres chantiers, dont la restauration de la toiture en tuiles en écaille ayant remplacé une couverture en tôle ondulée, étaient en cours pour une durée prévue de neuf mois en 2003-2004. La façade du XVIIIe siècle et le côté gauche de l'édifice sont particulièrement mis en valeur par les illustrations et les études architecturales.

Liens externes

Autres patrimoines et monuments aux alentours

Etablissements à proximité