Eglise paroissiale Saint Jean-l'Evangéliste à Lencouacq dans les Landes

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire

L'église paroissiale Saint-Jean-l'Évangéliste de Lencouacq, dans les Landes, est un lieu de culte catholique d'implantation sans doute romane. Elle fut incendiée en 1569 par les troupes huguenotes de Thoiras ; partiellement restaurée après la paix, elle fut entièrement reconstruite entre 1770 et 1785. Un bas-côté nord a été ajouté en 1856 et le chœur a reçu en 1866 des peintures murales sur toiles marouflées réalisées par le peintre montois Duval. La façade est restée inachevée, marquée par des chapiteaux épannelés. Au sud, l'église est flanquée d'un clocher-tour carré hors-œuvre à toit plat, tandis que le chevet est couvert d'un dôme surmonté d'un clocheton ; une flèche avait été prévue à l'origine. Selon la tradition locale, le baldaquin proviendrait de l'ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Bazas et aurait été offert par une bienfaitrice. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2015. Il présente un intérêt architectural et mobilier notable, notamment un maître-autel en marbre rouge dit « royal », des peintures murales, des autels latéraux en bois précieux ainsi que la chaire et des statues en bois de la même époque. Avec la Commanderie hospitalière de Bessaut, l'église fait partie des monuments remarquables du village. L'association Culture et patrimoine de Lencouacq, créée en 2017, œuvre à sa préservation et à sa restauration.

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