Eglise paroissiale Saint-Symphorien à Tours en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Renaissance et néo-Renaissance Architecture gothique flamboyant

Eglise paroissiale Saint-Symphorien

  • Place Paul-Bert
  • 37000 Tours
Église Saint-Symphorien de Tours
Eglise paroissiale Saint-Symphorien
Eglise paroissiale Saint-Symphorien
Eglise paroissiale Saint-Symphorien
Eglise paroissiale Saint-Symphorien
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Eglise paroissiale Saint-Symphorien
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Eglise paroissiale Saint-Symphorien
Eglise paroissiale Saint-Symphorien
Crédit photo : Arcyon37 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

L'église : classement par arrêté du 22 juin 1921

Origine et histoire de l'Église Saint-Symphorien

L'église paroissiale Saint-Symphorien se situe à Tours, sur la rive nord de la Loire, dans le département d'Indre-et-Loire. Sa construction relève de trois grandes phases : le chœur et la travée qui le précèdent sont des vestiges de l'ancienne église romane du XIIe siècle, la nef et les bas-côtés datent du XVe siècle, et la façade ouest avec son portail appartiennent au XVIe siècle. Le plan est irrégulier ; l'édifice primitif formait un rectangle terminé par une abside polygonale, sans transept. Au XVe siècle, l'église fut agrandie par l'adjonction d'une travée et le sol ancien du XIIe siècle fut surélevé. Les travaux du XVIe siècle, entrepris à partir du transept, comprirent l'ajout d'une seconde travée, la poursuite de la construction des bas-côtés et l'édification du transept sud. Le portail ouest, de style Renaissance, présente un grand arc en plein cintre encadrant une double fenêtre à meneaux flamboyants, deux portes en arc surbaissé séparées par un pilier, et trois statues sur leur dais ; des attributions différentes lui donnent soit la date de 1567, soit une exécution commencée en 1526 et achevée en 1531. L'église est mentionnée dès 852 dans un diplôme de Charles le Chauve qui confirme la possession de l'édifice au profit de l'abbaye de Marmoutier, dépendance attestée jusqu'au XVIIIe siècle. La tradition attribue la fondation primitive au Ve siècle sous l'épiscopat de saint Perpet (461-491) et signale l'intervention d'un prêtre venu d'Autun, Euphrône. Des éléments subsistants du XIIe siècle comprennent une abside étroite et peu profonde ornée de nombreux motifs dont la signification reste inconnue, une travée précédant le sanctuaire avec des piliers massifs couronnés de chapiteaux sculptés, et un clocher en pierre placé entre l'abside et la nef. À la Renaissance, la nef fut relevée et percée d'arcs gothiques et romans avec des clés de voûte ornées d'écussons ; des chapelles furent ajoutées au sud, dont l'une porte une inscription baptismale en latin et une autre conserve une tribune, tandis qu'au nord une partie mêle éléments romans et gothiques avec des clés décorées et une chapelle dotée d'un autel. Des peintures extérieures ont presque entièrement disparu ; un document de 1763 signale la nécessité de blanchir l'église. L'édifice a peu été modifié à l'époque moderne, la couverture a été refaite et l'aménagement intérieur réordonné ; il est classé au titre des monuments historiques en 1921. Une paroisse se constitua entre la fin du XIe siècle et la première moitié du XIIe siècle, et un cimetière était établi au sud jusqu'à l'interdiction des inhumations en églises et dans les cimetières paroissiaux urbains à la fin du XVIIIe siècle. Le mobilier comprend un orgue de tribune construit par Louis Debierre entre 1885 et 1887, comportant 21 jeux répartis sur deux claviers manuels et un pédalier.

Liens externes