Église prieurale de Saint-Romain-le-Puy dans la Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église prieurale de Saint-Romain-le-Puy

  • Le Pic
  • 42610 Saint-Romain-le-Puy
Église prieurale de Saint-Romain-le-Puy
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Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Xe siècle, XIe siècle, XIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

L'église : classement par liste de 1862 - Les restes du prieuré : classement par liste de 1875

Origine et histoire de l'Église prieurale

L'ancien prieuré et son église prieurale de Saint-Romain se dressent sur la commune de Saint-Romain-le-Puy, dans la Loire, en Auvergne-Rhône-Alpes, sur un piton volcanique dominant la plaine du Forez. Selon Marguerite Gonon, des moines bénédictins se seraient installés sur le site vers 550-600. Des textes indiquent qu'une église existait déjà au sommet du puy au temps de Conrad le Pacifique (937-993), construite par les seigneurs locaux. D'après des actes conservés par le prieur Jacques de Bouthéon en 1488, Bouchetal, seigneur du lieu, aurait donné l'église à l'abbaye Saint-Martin d'Ainay entre 980 et 983. Dom Estiennot attribue la construction du monastère à 1007 et le château protégeant le prieuré semble dater de la même période. À la fin du XIe siècle, le prieur fit agrandir l'église vers l'est : l'abside et les absidioles furent démolies, une crypte fut construite pour compenser la dénivellation, puis le chœur, les absidioles et un clocher au-dessus de la croisée furent édifiés. L'abbaye d'Ainay apparaît comme la dépendance principale du prieuré et de l'église paroissiale Saint-Martin dès 1153. Le château joua un rôle stratégique dans le Forez et fit l'objet de nombreux transferts et partages de droits entre les comtes de Forez, l'archevêché de Lyon et l'abbaye d'Ainay aux XIIe et XIIIe siècles. Des actes et arbitrages successifs (1167, 1173, 1218, 1236, 1239, 1338) précisent ces partages de droits et nominations de châtelain et de viguier. La peste noire de 1348 ravagea la ville, qui ne comptait plus que trois habitants d'après la source. Durant la guerre de Cent Ans on construisit une seconde enceinte ; elle fut attaquée en 1431 par des routiers commandés par Villandrado, restaurée en 1434 par le prieur Jean du Soleillant, mais une partie s'effondra en 1449. Vers 1450, l'armorial de Guillauyme Revel illustre ces fortifications. Au XVe siècle, le prieur Jacques de Bouthéon fit édifier une chapelle sur le mur nord de la nef et le portail ouest, où figure son blason. En 1512, le prieur Falconnet II de Bouthéon plaça un triptyque dans la chapelle nord le représentant. Des changements politiques intervinrent au XVIe siècle : en 1523 le comté de Forez revint à Louise de Savoie puis à la Couronne, et François Ier fit halte à Saint-Romain le 25 avril 1536. En 1562, pendant les guerres de Religion, les reliques du saint patron disparurent, vraisemblablement détruites par les troupes protestantes du baron des Adrets. En 1589, Balthazar de Rivoire maintint la place pour Henri IV lors d'un siège dirigé par le duc de Nemours, puis l'abbé d'Ainay prit la charge de prieur en 1616. Richelieu ordonna le démantèlement de la forteresse en 1633 ; au milieu du XVIIe siècle le prieuré perdit son prieur résident et fut desservi par un chapelain dépendant d'Ainay. L'abbaye d'Ainay et le prieuré furent sécularisés en 1684 ; le prieuré, mal entretenu, devint inhabitable malgré des revenus qui restèrent disputés jusqu'à la Révolution. Le prieuré fut vendu comme bien national à la Révolution ; l'église fut ensuite achetée par la famille Jullien de Pommerol qui la donna à la commune en 1885 à condition qu'elle en assure l'entretien. La commune entreprit les premiers travaux d'entretien et fit dégager les peintures murales en 1887. L'église prieurale fut classée monument historique en 1862 et le reste du prieuré en 1875. Des restaurations menées entre 1950 et 1960 ont en partie altéré l'authenticité de l'édifice ; une recherche archéologique conduite en 1986 a permis de préciser les phases de construction depuis l'Antiquité tardive. Les fouilles et l'observation du bâti montrent que l'église a réutilisé des éléments d'un monument gallo-romain et que des vestiges d'architecture de l'Antiquité tardive sont encastrés dans ses murs. Le mur sud de la nef, dégagé en partie en 1910, présente un appareil alterné de pierres et de briques, caractéristique du Haut Moyen Âge. Les analyses distinguent plusieurs campagnes de construction : un bâtiment initial à plan centré triconque avant 980, agrandi vers l'ouest par une nef couverte en charpente, puis un agrandissement oriental après l'an Mil avec crypte, chœur et absidioles et construction du clocher. Peu après, la nef fut localement épaissie pour recevoir une voûte en berceau, puis des aménagements datés du XVe siècle complétèrent l'édifice. Des peintures murales datées entre le XIIe et le XVe siècle ornent l'intérieur.

Liens externes