Eglise Saint-Aignan à Meilly-sur-Rouvres en Côte-d'or

Eglise Saint-Aignan

  • 21320 Meilly-sur-Rouvres
Eglise Saint-Aignan
Eglise Saint-Aignan
Eglise Saint-Aignan
Eglise Saint-Aignan
Eglise Saint-Aignan
Eglise Saint-Aignan
Eglise Saint-Aignan
Eglise Saint-Aignan
Eglise Saint-Aignan
Eglise Saint-Aignan
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Fin XIIe - début XIIIe siècle
Construction initiale
1485
Consécration de l'église
Dernier quart du XVe siècle
Extension de la nef
1770
Renforcement structurel
1824
Réparation de la flèche
1859-1862
Agrandissement majeur
1878
Réparation de la flèche
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Saint-Aignan : inscription par arrêté du 3 juin 1927

Personnages clés

L. Seguin Architecte ayant établi un devis pour l'agrandissement en 1846.
Fénéon-Damotte Architecte ayant proposé des projets non retenus en 1854-1855.
H. Degré Architecte dijonnais ayant conçu les plans de l'agrandissement réalisé.
Escoffier Auteur du devis pour les réparations de 1878.
Schanosky Sculpteur ayant réalisé le fleuron en pierre dure.

Origine et histoire

L'église Saint-Aignan, située sur le territoire de Rouvres, est le siège de la paroisse de Meilly et appartient depuis au moins le XVIIIe siècle aux deux villages voisins de Meilly-sur-Rouvres et Rouvres-sous-Meilly. L'ancienne nef, le portail et le clocher, couronné d'une flèche octogonale en pierre ou tuf, datent de la fin du XIIe ou du début du XIIIe siècle. Les deux travées postérieures de la nef et le chœur ont été édifiés dans le dernier quart du XVe siècle, et l'église a été consacrée le 27 juin 1485. En 1770, des contreforts ont été ajoutés pour renforcer le mur goutterot des chapelles sud, leur couverture en pierre a été refaite et une partie de la charpente de la nef a été réparée. La flèche du clocher, frappée par la foudre, a fait l'objet de réparations en 1824. Au milieu du XIXe siècle, la nef, en mauvais état et insuffisante pour la population, fait décider son agrandissement : un devis de L. Seguin est établi en 1846, puis l'architecte Fénéon-Damotte propose trois projets en 1854-1855 qui ne sont pas retenus, et H. Degré, architecte dijonnais, présente trois autres projets en 1855-1856, dont le dernier est réalisé entre 1859 et 1862. Les travaux exécutés ont entraîné la démolition de la partie antérieure de la nef, du porche et du clocher, la reconstruction de deux travées flanquées de bas-côtés voûtés en tuf, l'ouverture des quatre chapelles existantes pour prolonger ces bas-côtés, la reconstruction du clocher et de sa flèche octogonale en pierre, ainsi que l'adjonction d'une seconde sacristie. En 1878, le sommet de la flèche et la balustrade du clocher, endommagés par un orage, sont réparés d'après un devis d'Escoffier, et le fleuron en pierre dure soutenant la croix est réalisé par le sculpteur Schanosky.

Liens externes