Construction de la nef XIIe siècle (≈ 1250)
La nef actuelle a été ajoutée au XIIe siècle, éclairée par des fenêtres en plein cintre.
XVIIe siècle
Construction du clocher
Construction du clocher XVIIe siècle (≈ 1750)
Le clocher a été élevé au XVIIe siècle, avec une cloche datant de 1685.
XIXe siècle
Ajout du caquetoir
Ajout du caquetoir XIXe siècle (≈ 1865)
Le caquetoir, un porche maçonné, a été ajouté au XIXe siècle.
1911-1912
Découverte des peintures
Découverte des peintures 1911-1912 (≈ 1912)
Les peintures murales romanes du chœur ont été découvertes et relevées.
1972
Classement historique
Classement historique 1972 (≈ 1972)
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise y compris les peintures murales (cad. B 163) : classement par arrêté du 20 juillet 1972
Personnages clés
André Humbert
Personne ayant relevé les peintures murales en 1912.
Origine et histoire de l'Église Saint-Agnan
L'église Saint-Aignan est une petite église catholique située à Brinay, dans le département du Cher. Elle présente un plan rectangulaire avec une nef et un chœur, ce dernier apparaissant plus étroit que la nef. Un clocher carré, coiffé d'une flèche aiguë, surmonte la façade occidentale et sa base pénètre dans la nef. Devant la façade a été élevé un porche maçonné couvert en appentis, appelé caquetoir. L'intérieur est couvert de voûtes en bois portées par une ferme; le chœur et la nef sont séparés par un mur percé d'une arcade cintrée à intrados plat. Le mur plat du chevet, en petits moellons presque réguliers, montre deux baies bouchées qui s'ouvraient sous un arc cintré formé de claveaux très minces reliés par de larges joints, l'arc étant souligné par une archivolte de petites briques terminée de part et d'autre par les amorces d'un cordon. Le chœur correspond à la chapelle primitive, édifiée au XIe siècle, tandis que la nef actuelle a été ajoutée au XIIe siècle; elle est éclairée par des fenêtres en plein cintre et communique avec le chœur par une arcade cintrée. Le clocher a été élevé au XVIIe siècle; la cloche porte la date de 1685. Le caquetoir date du XIXe siècle. Les peintures murales romanes du chœur, découvertes en 1911-1912 et relevées par André Humbert en 1912, constituent l'élément le plus remarquable de l'édifice. Par le style des mouvements, des vêtements et des coiffures, ces peintures sont attribuées au milieu du XIIe siècle. Elles couvrent les quatre murs du chœur : sur les parois nord, est et sud, deux registres illustrent les épisodes majeurs de la vie de Jésus avant la Passion, tandis que le mur ouest présente des prophètes et des évangélistes. Les scènes représentent notamment l'Annonciation, la Nativité, l'annonce aux bergers, l'adoration des Mages, la Présentation au Temple, le songe de Joseph et la fuite en Égypte, le Baptême du Christ, la chute des idoles, la tentation au désert, les noces de Cana et le massacre des Innocents. L'intrados de l'arcade qui ouvre sur la nef est décoré des travaux des mois répartis dans douze cartouches. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1972.