Église Saint-Aignan de Jars dans le Cher

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Aignan de Jars

  • 29 Le Bourg
  • 18260 Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Église Saint-Aignan de Jars
Crédit photo : Tour-tan - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e moitié XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. C 150) : classement par liste de 1862

Origine et histoire de l'Église Saint-Agnan

L'église Saint-Aignan est une église catholique située sur la commune de Jars, dans le département du Cher. Elle était un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Saint-Satur. La première église, remontant au XIIIe siècle, a laissé quelques vestiges, dont peut-être le clocher-porche. La reconstruction a débuté à la fin du XVe siècle, en commençant par la tour qui forme le clocher‑porche, attribuée à Hélias Ruellé. Les clés de voûte de la nef portent des armoiries qui indiquent la participation de Guillaume de Ménipeny, abbé de Saint-Satur attesté jusqu'en 1527, ainsi que celle du seigneur local Guillaume de Rochechouart. Une clef de voûte est datée de 1533, et la réfection de l'église a sans doute été achevée vers 1535. La construction actuelle est essentiellement du XVIe siècle et constitue l'un des rares édifices religieux de style Renaissance dans le département. Des travaux au XIXe siècle ont porté sur la réfection du chœur et du chevet, notamment les chapiteaux, et sur la construction de la sacristie. Selon Alphonse Buhot de Kersers, le gros œuvre du clocher-porche remonterait autour de l'an 1200 et serait lié à la fondation d'une chapelle par Archambault de Sully vers 1193 ; la famille de Sully a tenu le fief de Jars jusqu'au milieu du XIVe siècle, avant qu'il ne passe à la famille de Rochechouart, que Buhot considère responsable du reste de la construction au XVIe siècle. À l'inverse, François Deshoulières estime que l'ensemble de l'édifice date des années 1550 et qu'il a été fortement restauré au XIXe siècle. Jean-Yves Ribault confirme l'origine prieurale et les attributions à Hélias Ruellé, Guillaume de Ménipeny et Guillaume de Rochechouart, et indique que Louis d'Autry, première femme de ce dernier, décédée en 1539, a été inhumée dans l'église. L'architecte diocésain Adolphe Bouveault, dans un rapport de 1874, affirme que l'église date de 1531, décrit son état et propose des réparations ; une première campagne de travaux fut menée et achevée en 1878. Une seconde campagne de restauration, entreprise au début des années 1890 sous la direction de l'architecte Georges Darcy, se poursuit à partir de 1897 et s'achève au début du XXe siècle. L'édifice est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862.

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