Premier édifice mentionné XIIe siècle (≈ 1250)
Un premier édifice est mentionné dans les documents dès cette période.
XIIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIIe siècle (≈ 1350)
L'église est construite sous l'épiscopat de Martin de Saint-André.
XVIe siècle
Conflits et abandon
Conflits et abandon XVIe siècle (≈ 1650)
Le château adjacent est pris et abandonné, influençant l'histoire de l'église.
XIXe siècle
Rénovations majeures
Rénovations majeures XIXe siècle (≈ 1865)
Fausses voûtes de la nef réalisées et sol du sanctuaire réfecté et exhaussé.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les deux tours : inscription par arrêté du 5 avril 1948
Personnages clés
Martin de Saint-André
Évêque sous l'épiscopat duquel l'église a été construite.
Capitaine Celles
A pris le château adjacent en 1584.
Victor Dupont
Architecte responsable de la restauration du XIXe siècle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Alexandre
L'église Saint-Alexandre d'Aigues-Vives, dans l'Aude, a été construite en 1530 sous l'épiscopat de Martin de Saint-André, mais un édifice antérieur est mentionné dans les documents dès 1269. L'édifice présente une nef unique terminée par un chevet polygonal. Quatre chapelles latérales et deux sacristies sont logées entre les contreforts, et les culs-de-lampe des chapelles sont sculptés. Les fausses voûtes de la nef ont été réalisées en 1872 et le sol du sanctuaire a été réfecté et exhaussé en 1873. Deux tours adjacentes, dont l'une sert de clocher, sont les vestiges de l'ancien château, dépendance de la baronnie de Capendu ; ce château fut pris par le capitaine Celles le 26 octobre 1584 puis par le parti de Joyeuse en septembre 1590, et il semble avoir été abandonné à partir de cette période. La tour utilisée comme clocher a probablement rempli cette fonction pour l'église primitive ; elle s'élève sur trois étages de hauteurs décroissantes, les deux étages supérieurs étant percés de deux baies sur chaque face, avec des arcs en plein cintre. Sa toiture en bâtière a été refaite au XIXe siècle lors de la pose de l'horloge. La seconde tour, de plan carré, présente des chaînes d'angles en carreaux alternés de calcaire ; sa partie supérieure fait défaut. Les deux tours ont été inscrites au titre des monuments historiques en 1948.