Église Saint-Alexis de Sainte-Terre en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane Clocher-mur

Église Saint-Alexis de Sainte-Terre

  • D123
  • 33350 Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
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Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Église Saint-Alexis de Sainte-Terre
Crédit photo : William Ellison - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction romane
XVIe siècle
Modifications gothiques
XVIIIe siècle
Ajout baroque
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 21 décembre 1925

Origine et histoire de l'Église Saint-Alexis

L'église Saint-Alexis est une église catholique située au cœur du village de Sainte-Terre, le long de l'avenue Charles-de-Gaulle (D123) entre Saint-Jean-de-Blaignac et Castillon-la-Bataille, dans le département de la Gironde. À l'exception des bas-côtés, qui datent du début du XIXe siècle, l'édifice est de fondation romane et présente des murs en appareil régulier de grandes dimensions, caractéristique du XIIe siècle. Le chevet est plat à l'extérieur ; à l'intérieur on trouve une abside en hémicycle voûtée en cul-de-four précédée d'une travée droite voûtée en berceau. L'édifice est soutenu à l'extérieur par des contreforts larges et plats et était éclairé par des baies en plein cintre dont l'une subsiste au sud. En avant du chœur, les bâtisseurs avaient prévu une croisée couverte d'une coupole ouvrant sur deux croisillons ; la travée est voûtée en coupole mais le haut de la calotte a été enlevé. Les piliers cruciformes à ressauts, qui reçoivent les retombées des quatre pendentifs de la coupole, sont encore visibles sous le plafond. Les arcs de communication avec les croisillons sont fermés par des murs en bel appareil régulier, chacun percé d'une fenêtre romane, et la façade porte encore la trace d'une fenêtre romane à l'emplacement de l'ancienne horloge. À la fin de l'époque romane on adopta finalement un plan de nef unique et les murs de la nef et de la façade furent partiellement achevés ; la façade, très simple, est renforcée par deux contreforts près des angles. À la fin du Moyen Âge, le haut de la façade occidentale fut élevé et la porte de style gothique flamboyant, avec son gâble, ses pignons et un arc d'entrée en anse de panier surmonté d'une accolade, fut aménagée. Au-dessus des voûtes de l'abside une chambre haute éclairée par de petites baies rectangulaires fut installée à des fins de protection et de défense. Un clocher-mur arrondi d'aspect baroque fut édifié au milieu du XVIIIe siècle. Le décor et le mobilier datent principalement de la seconde moitié du XVIIIe siècle : l'abside reçoit un décor peint et une toile marouflée peinte en trompe-l'œil a été placée entre les pendentifs de la coupole. Parmi le mobilier, deux retables en bois sculpté constituent les pièces maîtresses, l'un dédié à la Vierge, l'autre à saint Alexis, saint romain mis à l'honneur à l'époque de la Contre-Réforme. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1925.

Liens externes