Eglise Saint-Amand à Saint-Amand-sur-Fion dans la Marne

Eglise Saint-Amand

  • 51300 Saint-Amand-sur-Fion
Eglise Saint-Amand
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Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1875

Origine et histoire

L'église Saint-Amand est située à Saint-Amand-sur-Fion, dans le département de la Marne, et fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1875. Une bulle du pape Pascal II, datée de 1107 et donnée lors du concile de Troyes, confirme la donation des terres de Saint-Amand par le comte de Champagne Hugues Ier au chapitre de la cathédrale Saint-Étienne de Châlons. Cette possession était très riche : elle rapportait les deux tiers de la dîme perçue par le chapitre jusqu'à la Révolution et comprenait une censive universelle, quatre moulins, une ferme, un pressoir et un four. L'église est implantée à l'extérieur du village, au-dessus d'une source située sous le maître-autel, ce qui laisse penser qu'elle a remplacé un lieu de culte antérieur ; la source alimente une fontaine proche du chevet. Aucune pièce écrite n'a été conservée concernant sa construction aux XIIe et XIIIe siècles ; l'étude des styles architecturaux permet néanmoins d'en reconstituer les phases principales. La nef de trois travées, avec un vaisseau central et deux collatéraux, a été édifiée vers 1160-1170. Le transept et le chevet, d'une unité stylistique remarquable, semblent avoir été construits rapidement entre 1250 et 1260 sous la direction d'un grand architecte, dans la lignée de la cathédrale de Châlons-en-Champagne et des églises du domaine royal en Île-de-France. Des réseaux composés de deux lancettes surmontées d'un quadrilobe, apparus en Île-de-France et en Champagne vers 1230, figurent parmi les éléments décoratifs. Pendant l'invasion de la Champagne par les armées de Charles Quint en 1544, après le siège de Saint-Dizier, une entrevue entre plénipotentiaires de Charles Quint et de François Ier eut lieu dans l'église, alors décrite comme étant en bon état. Une tradition locale rapporte une destruction partielle par incendie, évoquée notamment par la teinte rouge de certaines pierres ; un chapiteau du bras sud du transept porte la date de 1562, et l'on suppose qu'un incendie lié aux événements militaires a entraîné une campagne de reconstruction du transept entre 1545 et 1565. Le porche champenois, construit à la fin du XIIe siècle, a été rebâti après 1545. Des dates gravées — 1700 (ou 1706) et 1720 — sur des clés de voûte indiquent des travaux de voûtement au XVIIIe siècle, une visite épiscopale de 1729 signalant toutefois l'absence d'une voûte. Une poutre de gloire en bois portant un crucifix et la chaire de la nef datent également du XVIIIe siècle. La première restauration générale a été entreprise en 1843 ; la clé de voûte de la croisée du transept, datée de 1884, marque le début de travaux ultérieurs, repris après 1893 sous la direction de l'architecte C. Genuys. Parmi les éléments remarquables subsistent le chevet du XIIIe siècle, la nef du XIIe siècle dont les voûtes furent refaites au XVIIIe siècle, le transept avec ses croisillons et chapelles, ainsi que le porche champenois remanié au XVIe siècle.

Liens externes