Église Saint-Amans-le-Vieux de Caylus dans le Tarn-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église Saint-Amans-le-Vieux de Caylus

  • Le Bourg 
  • 82160 Caylus
Propriété d'une association

Frise chronologique

Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1000
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
961
Première attestation
1307
Passage aux Hospitaliers
1519
Achèvement et consécration
Fin du XVe siècle
Construction actuelle
1892
Désaffectation
1984
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Saint-Amans-le-Vieux (ancienne) (cad. D 404) : classement par arrêté du 9 juillet 1984

Personnages clés

Raymond Ier Comte de Rouergue ayant mentionné l'église dans son testament.
Pierre, évêque de Viviers Évêque ayant consacré l'église en 1519.
Roland Hévin Initiateur de la restauration entre 1975 et 1980.

Origine et histoire de l'Église Saint-Amans-le-Vieux

L'ancienne église Saint-Amans-le-Vieux, située à Caylus (Tarn-et-Garonne), est un édifice d'origine romane lié à la commanderie des Templiers de Lacapelle-Livron. Après la dissolution de l'ordre en 1307, elle passa aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui ont édifié l'église actuelle à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. L'existence d'une église paroissiale est attestée dès 961 dans le testament de Raymond Ier, comte de Rouergue ; la chapelle nord subsistante correspond probablement au chœur primitif. L'édifice actuel fut achevé en 1519 et consacré la même année par Pierre, évêque de Viviers, agissant au nom de l'évêque de Cahors. Jugée trop isolée, l'église fut désaffectée en 1892. Classée au titre des monuments historiques en 1984, elle a été restaurée entre 1975 et 1980 sous l'impulsion de Roland Hévin. L'association ayant mené la restauration a ensuite cédé l'édifice à la mairie de Caylus pour un euro symbolique, avec l'engagement de ne pas réaliser de bénéfice sur une éventuelle revente ni d'y organiser une exploitation jugée choquante. Le chevet est à trois pans et la fenêtre axiale présente un remplage gothique. L'accès se fait au sud par un portail mouluré en anse de panier, surmonté d'un blason portant la croix de Malte. Le chœur est couvert d'une voûte sexpartite et, au nord, une chapelle voûtée en berceau s'ouvre sur la deuxième travée. Le mur de façade, surélevé en pignon, constitue le clocher en bâtière.

Liens externes