Église Saint-Ambroix de Douadic dans l'Indre

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Ambroix de Douadic

  • 1 Rue du Suin
  • 36300 Douadic
Église Saint-Ambroix de Douadic
Église Saint-Ambroix de Douadic
Église Saint-Ambroix de Douadic
Église Saint-Ambroix de Douadic
Église Saint-Ambroix de Douadic
Église Saint-Ambroix de Douadic
Église Saint-Ambroix de Douadic
Église Saint-Ambroix de Douadic
Crédit photo : daop5510 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
2e moitié XIIe siècle
Construction initiale
XIIIe siècle
Peintures murales
XVe siècle
Ajouts gothiques
XIXe siècle
Restaurations majeures
1914
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 22 septembre 1914

Personnages clés

Badoglio Architecte ayant renforcé les contreforts et repris la couverture en 1852.
Dauvergne Architecte ayant réalisé des travaux de zinguerie en 1855.
François Voisin Abbé ayant construit la sacristie et restauré les peintures murales entre 1857 et 1861.

Origine et histoire de l'Église Saint-Ambroix

L'église Saint-Ambroix de Douadic, dans la Brenne (Indre, Centre-Val de Loire), présente un plan rectangulaire divisé en cinq travées : les trois premières forment la nef, les deux dernières, un peu plus étroites, constituent le chœur et le sanctuaire. Un clocher carré s'élève à l'intérieur de l'édifice et s'insère dans la première travée de la nef ; il traverse la voûte et se termine à l'extérieur par deux étages, sa base étant implantée de façon peu habituelle dans la partie centrale de cette travée. L'intérieur conserve de nombreuses peintures murales, superposées et réalisées à différentes époques. Le mur de chevet porte une scène du Jugement dernier attribuée au XIIIe siècle, tandis que le mur gauche de la première travée de la nef présente, datée du XVe siècle, une Vierge à l'Enfant sous un dais entouré d'un décor architectural. Des peintures du chœur remontent à la première moitié du XIIIe siècle et celles des fonts baptismaux au dernier quart de ce même siècle. Au XVe siècle, une chapelle Sainte-Catherine est édifiée au sud et le porche est voûté d'ogives ; la charpente de la nef, composée de chevrons-portants et contreventée par des croix de Saint-André, date également de cette période. L'édifice a fait l'objet de restaurations au XIXe siècle : en 1852 l'architecte d'arrondissement Badoglio a renforcé les contreforts, repris la couverture et remplacé les bardeaux du clocher par de l'ardoise ; en 1855 l'architecte du département Dauvergne a réalisé des travaux de zinguerie et fourni de nouvelles portes ainsi que six colonnettes pour le portail. Entre 1857 et 1861, l'abbé François Voisin a construit la sacristie, découvert et fait restaurer les anciens enduits peints, exécuté une grande partie des nouvelles peintures murales, installé le maître-autel et posé des verrières. Après 1918, une baie a été percée au côté nord du chœur. La datation de la construction varie selon les sources, qui l'attribuent tantôt au XIIe siècle, tantôt à la première moitié du XIIIe siècle. L'église dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Val de Creuse et de la paroisse du Blanc, et elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 22 septembre 1914.

Liens externes