Origine et histoire
L'église de Saint-Cricq, lieu de culte catholique de la commune de Parleboscq dans les Landes, est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 2 juillet 1973. La paroisse, chef-lieu du marquisat de Lacaze au XVIIIe siècle, semble avoir bénéficié dès le Moyen Âge d'une prépondérance locale, perceptible dans le caractère plus monumental de l'église et l'emploi de la pierre. Les parties les plus anciennes de l'édifice sont le chœur à pans et le mur nord de la nef, attribués probablement au XIIIe siècle d'après les baies trilobées des pans coupés du chœur et les étroites lancettes du mur septentrional. L'église connut d'importants remaniements et adjonctions au XVIe siècle, peut‑être suite à des dégradations antérieures. Un rapport d'enquête épiscopale de 1546 signale la réfection récente du mur sud de la nef et le projet d'établissement d'une voûte d'ogives, qui dut être réalisé peu après. À la même époque, les baies de la travée droite du chœur furent agrandies et munies d'un remplage flamboyant. Le massif occidental fut renforcé par l'élévation d'une grande tour‑clocher dont le rez‑de‑chaussée, largement ouvert sur la nef, forme la première travée. La construction d'un portail de composition flamboyante, au décor d'inspiration Renaissance, renforça l'allure seigneuriale de la tour. Au milieu du XVIIIe siècle, le voûtement de la nef fut entièrement refait; la date 1749, portée en chiffres inversés sur le voûtain oriental de la deuxième travée, en atteste, et les fenêtres sud du vaisseau furent agrandies. En 1864, à la demande du maire, le marquis Adhémar de Guilloutet, la voûte du chœur subit des remaniements, peut‑être une réfection totale, la clé de voûte Renaissance paraissant avoir été remployée. Bâti en pierre, l'édifice présente un clocher‑tour robuste flanqué d'une tourelle octogonale ajoutée au XVIe siècle. L'église a été restaurée, intérieurement et extérieurement, en 1999. Elle est l'une des sept églises de la commune de Parleboscq.