Église Saint-André-de-Carabaisse de Tournon-d'Agenais dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-André-de-Carabaisse de Tournon-d'Agenais

  • D661
  • 47370 Tournon-d'Agenais
Église Saint-André-de-Carabaisse de Tournon-dAgenais
Église Saint-André-de-Carabaisse de Tournon-dAgenais
Église Saint-André-de-Carabaisse de Tournon-dAgenais
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Église Saint-André-de-Carabaisse de Tournon-dAgenais
Église Saint-André-de-Carabaisse de Tournon-dAgenais
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XVe siècle
Reconstruction et ajout
XVIe siècle
Décor peint
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. I 47) : inscription par arrêté du 26 août 1994

Personnages clés

Antoine Ier de Lustrac Contribua à la construction de la chapelle latérale des Lustrac.
Nicolas de Villars Visita l'église en 1601 et confirma son bon état après les guerres de Religion.
Claude Joly Évêque ayant mentionné la litre funéraire de la chapelle des Lustrac en 1667.
Jules Mascaron Évêque ayant relevé l'appartenance de la chapelle des Lustrac au sieur de Lamothe de La Capelle-Biron en 1682.

Origine et histoire de l'Église Saint-André-de-Carabaisse

L'église Saint‑André‑de‑Carabaisse, située sur une motte au lieu‑dit Lamothe à Tournon‑d'Agenais (Lot‑et‑Garonne), est mentionnée dès 1179 et fut la matrice paroissiale de Tournon jusqu'à la Révolution. L'existence d'une paroisse est attestée dès le XIIe siècle : les parties les plus anciennes de l'édifice datent de cette époque, notamment le mur sud de la nef où se trouve un portail roman aujourd'hui muré. À l'époque romane, l'église comprenait une nef rectangulaire et un chœur terminé par une abside en hémicycle. L'édifice a subi les conséquences des guerres franco‑anglaises mais semble avoir été épargné pendant les guerres de Religion, observation confirmée lors de la visite de Nicolas de Villars en 1601. Après la guerre de Cent Ans, la façade occidentale et le chevet paraissent avoir été reconstruits au cours de la seconde moitié du XVe siècle. Entre 1470 et 1530, selon J. Marboutin, la chapelle nord est élevée pour la famille de Lustrac, propriétaire du manoir voisin de Lamothe depuis 1443 ; ses baies rappellent celles de la chapelle domestique du manoir. Le chœur carré fut reconstruit à la fin du XVe siècle et voûté sur croisées d'ogives ; sa voûte porte un décor peint représentant le tétramorphe. Une chapelle latérale réservée aux Lustrac fut aménagée au nord, côté de l'Évangile, et Antoine Ier de Lustrac contribua à sa construction ; un testament de 1577 atteste de sépultures familiales dans cette chapelle. Le décor peint du chœur remonte à la seconde moitié du XVIe siècle, tandis que les peintures de la nef semblent dater du XVIIe siècle. L'accès se fait par une porte du XIIIe siècle inscrite dans un arc brisé en tiers point ; la nef romane et son portail sud vers le cimetière se conservent depuis l'arc triomphal. Le clocher présente quatre arcades en plein cintre et une génoise à son faîte. La famille d'Anthé, liée au château de Lamothe‑d'Anthé, fut longtemps la famille patronne de l'église ; menacée d'excommunication après le concile du Latran de 1179, elle restitua alors des dîmes usurpées aux évêques. La chapelle des Lustrac, funéraire pour la famille et leurs successeurs, conserve encore sous l'enduit des traces d'une litre funéraire mentionnée lors de la visite de l'évêque Claude Joly en 1667. Après 1600, la seigneurie passa entre plusieurs familles et la maison de Carbonnières conserva le château jusqu'à la Révolution. Lors de sa visite de 1682, l'évêque Jules Mascaron relève que la chapelle des Lustrac appartenait alors au sieur de Lamothe de La Capelle‑Biron. Jusqu'à la Révolution, les églises de Saint‑Barthélemy de Tournon, de Saint‑Bazile à Tourreil et l'ancienne Saint‑Jean de Lucante dépendaient de sa paroisse. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 26 août 1994.

Liens externes