Église Saint-André de Catllar dans les Pyrénées-Orientales

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-André de Catllar

  • 19 Le Village
  • 66500 Catllar
Église Saint-André de Catllar
Église Saint-André de Catllar
Église Saint-André de Catllar
Église Saint-André de Catllar
Église Saint-André de Catllar
Crédit photo : Meria z Geoian - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. C 87) : inscription par arrêté du 30 janvier 1973

Origine et histoire de l'Église Saint-André

L'église Saint-André de Catllar, située dans les Pyrénées-Orientales, est en partie d'origine romane. Elle est mentionnée dès 948 dans un acte de donation en faveur de Cuxa. En 1662, l'édifice roman a été fortement remanié par la construction d'une vaste nef perpendiculaire. Des éléments romans ou pré-romans subsistent : le mur sud de la nef et sa porte, la partie du mur nord la plus proche du sanctuaire, l'abside semi-circulaire et le clocher ; les premiers niveaux du clocher, datés des XIe et XIIe siècles, sont encore lisibles. Le clocher est une haute tour carrée bâtie de biais et ornée d'arcatures. Le mur roman de la nef a été surélevé en pignon au XVIIe siècle et percé d'un oculus. La porte romane en plein cintre présente un tympan décoré d'une croix grecque inscrite dans un cercle ; son linteau a été réparé ou remplacé. L'abside, surélevée postérieurement, n'a conservé ni corniche ni fenêtre ancienne. La construction de la grande nef en 1662 a fait disparaître la plus grande partie du mur nord roman. Le nouvel édifice du XVIIe siècle forme une nef de quatre travées bordées de chapelles latérales et s'achève par un chevet plat encadré de sacristies. À l'ouest, le mur roman sud a été prolongé pour dégager une vaste chapelle destinée aux fonts baptismaux et ouvrir un nouveau portail. Ce portail de 1662 se compose d'un double rouleau en plein cintre encadré de pilastres, surmonté d'une niche abritant une statue de saint André ; des ailerons concaves, terminés par des volutes, relient la niche à un petit entablement, tandis que des boules couronnent les spirales et le petit fronton triangulaire. Les vantaux portent un quadrillage clouté très serré. La travée de fond, plus longue que les autres, était prévue pour recevoir une tribune qui ne semble pas avoir été exécutée : les amorces d'arcs visibles aux piliers sont soulignées par un décor sculpté représentant une tête d'ange entre deux ailes. Les travées sont voûtées sur diagonales et leurs clés sont sculptées de personnages ; les arcs doubleaux reposent sur des consoles ornées de bustes. Une tribune récente a toutefois été aménagée à l'arrière, soutenue par des poteaux de bois.

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