Construction initiale XIe siècle (≈ 1150)
Édification des murs de la nef avec des baies romanes.
XIIe siècle
Reconstruction du chœur
Reconstruction du chœur XIIe siècle (≈ 1250)
Campagne de reconstruction du chœur avec des éléments stylistiques.
XIVe siècle
Construction du clocher
Construction du clocher XIVe siècle (≈ 1450)
Édification du clocher-mur à deux baies.
XVIe siècle
Fortification de l'église
Fortification de l'église XVIe siècle (≈ 1650)
Aménagement d'une chambre de tir à meurtrières pendant les guerres de Religion.
XIXe siècle
Restauration et ajout
Restauration et ajout XIXe siècle (≈ 1865)
Restauration du chœur, construction de la sacristie et ajout du porche occidental.
1876-1877
Ajout des vitraux
Ajout des vitraux 1876-1877 (≈ 1877)
Vitraux offerts par des paroissiens.
1996
Inscription historique
Inscription historique 1996 (≈ 1996)
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise, à l'exception de la sacristie du XIXe siècle ; sol et sous-sol de son cimetière avec sa croix et ses murs de clôture (cad. AK 98, 97) : inscription par arrêté du 28 décembre 1995
Personnages clés
Mgr Donnet
Initiateur du remaniement de la base du clocher-mur et de l'ajout du porche occidental en 1871.
Origine et histoire de l'Église Saint-André
L'église Saint-André de Cénac (Gironde) présente un plan simple : une nef non voûtée terminée à l'est par une abside en cul-de-four voûtée en berceau, et un clocher-mur à deux baies à l'ouest, précédé d'un porche. Les murs de la nef, qui conservent de petites baies romanes, constituent la partie la plus ancienne et témoignent d'une construction remontant au XIe siècle. Le chœur résulte d'une campagne de reconstruction postérieure, attribuée au XIIe ou au début du XIIIe siècle selon certains éléments stylistiques. Le clocher-mur pourrait être daté du XIVe siècle. L'édifice a subi des remaniements et des reconstructions aux siècles suivants : il a été fortifié au XVIe siècle pendant les guerres de Religion, avec l'aménagement d'une chambre de tir à meurtrières au-dessus de l'abside, et la nef a connu plusieurs reprises et transformations ultérieures. L'abside a peut-être été endommagée par des troupes au cours de la Fronde. Au XIXe siècle, le chœur et les baies de la nef ont été restaurés ; une sacristie a été construite avant 1860 au sud du chœur et, en 1871, la base du clocher-mur a été remaniée et un porche occidental ajouté sur l'initiative de Mgr Donnet. Le portail présente une archivolte et des voussures en plein cintre reposant sur des colonnettes sculptées de décors végétaux ; les chapiteaux du portail, déplacés lors de l'adjonction du porche, sont assez érodés. Les modillons de la corniche du chevet conservent des représentations figurées, sommaires et diverses : têtes d'hommes, animaux plus ou moins monstrueux, motifs géométriques et entrelacs, disposés en partie de façon désordonnée, sans programme moral apparent. On observe également, sur le mur sud de la nef, les traces de deux cadrans canoniaux. Le mobilier mentionné comprend la nef, les fonts baptismaux, une statue de Jean‑Baptiste et une toile représentant le Baptême de Jésus ; les vitraux, donnés par des paroissiens (MM. Samazeuilh, Vibert et Largeteaux en 1876 et Mme Gilloux en 1877), datent du dernier quart du XIXe siècle. Le cimetière, clos de murs depuis 1610, recèle des sarcophages de pierre affleurants ; la croix de cimetière présente un fût cannelé reposant sur un socle cubique, et la commune conserve aussi une croix de chemin dite de Vinagrey ainsi qu'une croix de mission au lieu-dit Materre. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1996.