Église Saint-André de Cénac en Gironde

Patrimoine classé Clocher-mur Eglise romane et gothique

Église Saint-André de Cénac

  • 22-24 Avenue de la République
  • 33360 Cénac
Église Saint-André de Cénac
Église Saint-André de Cénac
Église Saint-André de Cénac
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Église Saint-André de Cénac
Église Saint-André de Cénac
Crédit photo : William Ellison - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise, à l'exception de la sacristie du XIXe siècle ; sol et sous-sol de son cimetière avec sa croix et ses murs de clôture (cad. AK 98, 97) : inscription par arrêté du 28 décembre 1995

Origine et histoire de l'Église Saint-André

L'église Saint-André de Cénac (Gironde) présente un plan simple : une nef non voûtée terminée à l'est par une abside en cul-de-four voûtée en berceau, et un clocher-mur à deux baies à l'ouest, précédé d'un porche. Les murs de la nef, qui conservent de petites baies romanes, constituent la partie la plus ancienne et témoignent d'une construction remontant au XIe siècle. Le chœur résulte d'une campagne de reconstruction postérieure, attribuée au XIIe ou au début du XIIIe siècle selon certains éléments stylistiques. Le clocher-mur pourrait être daté du XIVe siècle. L'édifice a subi des remaniements et des reconstructions aux siècles suivants : il a été fortifié au XVIe siècle pendant les guerres de Religion, avec l'aménagement d'une chambre de tir à meurtrières au-dessus de l'abside, et la nef a connu plusieurs reprises et transformations ultérieures. L'abside a peut-être été endommagée par des troupes au cours de la Fronde. Au XIXe siècle, le chœur et les baies de la nef ont été restaurés ; une sacristie a été construite avant 1860 au sud du chœur et, en 1871, la base du clocher-mur a été remaniée et un porche occidental ajouté sur l'initiative de Mgr Donnet. Le portail présente une archivolte et des voussures en plein cintre reposant sur des colonnettes sculptées de décors végétaux ; les chapiteaux du portail, déplacés lors de l'adjonction du porche, sont assez érodés. Les modillons de la corniche du chevet conservent des représentations figurées, sommaires et diverses : têtes d'hommes, animaux plus ou moins monstrueux, motifs géométriques et entrelacs, disposés en partie de façon désordonnée, sans programme moral apparent. On observe également, sur le mur sud de la nef, les traces de deux cadrans canoniaux. Le mobilier mentionné comprend la nef, les fonts baptismaux, une statue de Jean‑Baptiste et une toile représentant le Baptême de Jésus ; les vitraux, donnés par des paroissiens (MM. Samazeuilh, Vibert et Largeteaux en 1876 et Mme Gilloux en 1877), datent du dernier quart du XIXe siècle. Le cimetière, clos de murs depuis 1610, recèle des sarcophages de pierre affleurants ; la croix de cimetière présente un fût cannelé reposant sur un socle cubique, et la commune conserve aussi une croix de chemin dite de Vinagrey ainsi qu'une croix de mission au lieu-dit Materre. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1996.

Liens externes