Église Saint-André de Clion en Charente-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Renaissance et néo-Renaissance Eglise romane et gothique

Église Saint-André de Clion

  • 31 Avenue Saint-André
  • 17240 Clion
Église Saint-André de Clion
Église Saint-André de Clion
Église Saint-André de Clion
Église Saint-André de Clion
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Église Saint-André de Clion
Église Saint-André de Clion
Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Abside ; clocher : classement par arrêté du 15 mars 1909 - Parties non protégées (cad. B 51) : inscription par arrêté du 5 décembre 2000

Origine et histoire de l'Église Saint-André

L'église Saint-André de Clion (Charente-Maritime) est d'origine romane, peut‑être édifiée en deux campagnes successives, la nef et le carré sous clocher d'abord, puis le chœur. Elle a été agrandie par une chapelle nord de style gothique et la nef a été reconstruite à la Renaissance au XVIe siècle. Le chœur présente une travée droite et une abside demi‑circulaire renforcée par des contreforts‑colonnes. À l'origine, la nef était étroite et l'abside circulaire était divisée en cinq parties par des colonnes. Pour agrandir l'édifice aux XVe et XVIe siècles, une nef latérale ouest a été ajoutée ; elle communique avec la nef principale par des arcades ogivales reposant sur des piliers cylindriques. La nef Renaissance se compose de deux vaisseaux, chacun de deux travées, et l'ensemble est presque entièrement voûté de voûtes d'ogives à liernes. La façade occidentale, de style Renaissance, remplace le front ancien ; elle comporte une porte en anse de panier avec un encadrement sculpté et des statuettes mutilées représentant saint Pierre, saint André, le Christ et les évangélistes. Cette façade fut édifiée grâce à un don de trente livres consenti par Blanche d'Aubeterre, veuve du seigneur de Clion. Le clocher, de plan quadrangulaire, remonte au XIIe siècle et repose sur une souche antérieure ; chaque face est ornée de deux baies à colonnettes, et il a été surélevé puis couvert d'un toit pyramidal en ardoise. Le clocher et l'abside sont classés monuments historiques, tandis que le reste de l'édifice est inscrit à l'inventaire supplémentaire. L'église servit de sépulture aux seigneurs de La Rochandry ; en 1529, Robert de La Rochandry y fut inhumé devant l'autel. En 1793, lors des troubles révolutionnaires, l'édifice fut menacé par une troupe, mais il fut sauvé par l'intervention de Marguerite Geneviève Pelletreau, veuve du notaire Jean‑Jacques Landreau de Saint‑Paul, qui, bien qu'infirme, se fit transporter au milieu de l'église et protesta avec force contre les actes de vandalisme. Sur un mur figure une inscription du XIIe siècle, « A LAVACOLLA », qui renvoie vraisemblablement à un lieu d'Espagne sur le chemin de Saint‑Jacques‑de‑Compostelle, connu comme un gué où les pèlerins se purifiaient avant d'entrer dans le sanctuaire ; ce toponyme, issu du latin cocula, désignait littéralement un lieu de lavage et désigne aujourd'hui l'aéroport international de Saint‑Jacques‑de‑Compostelle.

Liens externes