Origine et histoire de l'Église Saint-André
Mentionnée en 1256, l'église Saint-André était le siège d'un prieuré séculier uni à la mense du chapitre cathédral de Nîmes. L'édifice comprend une nef unique sans chapelles, prolongée à l'est par une travée de chœur et par un sanctuaire demi-circulaire d'un niveau inférieur. Le mur de fond porte un clocheton à une seule arcade et l'édifice est dépourvu de décor. La travée de chœur est plus large que les travées de la nef et fait saillie à l'extérieur. On n'observe aucune différence de matériau ni d'appareil entre les murs de l'abside, du chœur et de la nef, ce qui permet de supposer une réalisation d'ensemble à la même époque. Toutefois, la structure du chœur pourrait indiquer deux campagnes successives et la nef peut être légèrement postérieure. Les couvertures primitives étaient probablement en lauzes. Le clocheton du mur de fond paraît d'une construction plus récente que le reste de l'édifice.