Église Saint-André de Labastide-Esparbairenque dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine religieux Architecture gothique méridionale

Église Saint-André de Labastide-Esparbairenque

  • 11380 Labastide-Esparbairenque
Église Saint-André de Labastide-Esparbairenque
Église Saint-André de Labastide-Esparbairenque
Église Saint-André de Labastide-Esparbairenque
Église Saint-André de Labastide-Esparbairenque
Crédit photo : METGE Jean - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1269
Première mention écrite
Milieu du XIVe siècle
Autonomie paroissiale
1522
Construction de l'édifice
1699
Abandon partiel
1948
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Abside, chapelle de la Vierge, clocher : inscription par arrêté du 27 avril 1948

Origine et histoire de l'Église Saint-André

L'église Saint-André de Roquefère, située sur la commune de Roquefère dans le département de l'Aude en région Occitanie, est paroissiale de Labastide-Esparbairenque en raison de sa proximité avec ce village. Elle est mentionnée dans l'enquête de 1269 comme annexe de Roquefère et apparaît comme paroissiale autonome dès le milieu du XIVe siècle. Une inscription portée sur le support de l'arc triomphal indique 1522 comme date de construction de l'édifice actuel. Depuis 1699, l'église est en partie abandonnée, une chapelle de service ayant été construite dans le village. L'édifice présente une nef unique divisée en quatre travées inégales, la travée la plus proche du chœur étant la plus large, et un sanctuaire à cinq pans. La voûte est répartie en deux parties : une courte travée entre l'arc triomphal et une nervure parallèle, puis une voûte en ogives sur la partie polygonale. Huit nervures reposent sur autant de culs-de-lampe ; les deux premiers de chaque côté sont très rapprochés, disposition dont le sculpteur a profité pour représenter côte à côte, du côté de l'Évangile, La Mort et la Vie. Les autres culs-de-lampe sont également sculptés. Trois chapelles au sud sont d'implantation plus récente. La tour carrée du clocher s'élève à côté d'une de ces chapelles. L'abside, la chapelle de la Vierge et le clocher ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1948.

Liens externes