Église Saint-André de Montolieu dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise gothique

Église Saint-André de Montolieu

  • Place de l'Église
  • 11170 Montolieu
Église Saint-André de Montolieu
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Église Saint-André de Montolieu
Crédit photo : Wikinade - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XIVe siècle, XVIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. AB 85) : classement par arrêté du 27 septembre 1972

Origine et histoire de l'Église Saint-André

L'église Saint-André, située à Montolieu (Aude, Occitanie), est classée au titre des monuments historiques depuis le 27 septembre 1972. Elle occupe le site d'anciennes villas nommées Addarii et Sigarii, parfois confondues dans les documents, berceau du village et lié à l'abbaye bénédictine de Montolieu, l'un des cinquante-quatre monastères désignés au concile d'Aix-la-Chapelle en 814. Le mot "Valsiguier" est encore gravé sur une pierre tumulaire incrustée dans le mur méridional. Une première église paroissiale est mentionnée en 931, sans vestige conservé, et des mentions attribuables à des parties de l'édifice actuel remontent à 1249. L'église figure comme paroissiale dans une bulle du pape Clément V en 1309, puis, en 1384, l'abbé de Sorèze l'unit à l'office de camérier de l'abbaye. Une reconstruction ou réédification partielle a lieu au cours du XIVe siècle, la consécration de l'autel Saint-Jean-Baptiste par l'évêque Jean Fabri le 11 juin 1368 marquant l'achèvement d'une première campagne consacrée à la nef, tandis que le chevet est reconstruit lors d'une seconde campagne dont la première pierre est datée de 1393 sur la pierre de fondation d'un contrefort. La sacristie méridionale conserve des vestiges d'une chapelle plus ancienne, peut‑être du XIIIe siècle ou antérieure. Un portail de style flamboyant est ajouté à la fin du XVe siècle et un porche au nord date du XVIIe siècle. À la fin du XIXe siècle, l'élargissement de la rue principale (1897-1898) entraîne la suppression d'une travée de la nef et de la façade occidentale ; des éléments de cette ancienne façade sont remployés et la rose qui ornait le mur détruit est replacée dans le nouveau mur. La nef reçoit au XIXe siècle une fausse voûte d'ogives.
L'édifice présente une nef unique, un chevet pentagonal et huit chapelles latérales inscrites entre les contreforts ; la nef, le sanctuaire et les chapelles ne sont pas voûtés en pierre, seules sont voûtées la chapelle voisine, l'ancien porche sud et le porche sous le clocher. Ce porche s'ouvre extérieurement par un arc brisé muni d'une archivolte et d'un larmier, encadré par deux forts piliers circulaires engagés à large méplat ; chaque pilier est, du côté intérieur, accosté d'une colonnette torique qui porte l'ogive de même section. Le clocher, de plan barlong et desservi par un escalier en vis situé au droit de la cinquième travée, comprend deux étages voûtés : le premier constitue le porche décrit, le deuxième est couvert en berceau et servait encore, vers 1900, de prison communale. Sur le troisième contrefort du chevet se lit une inscription en minuscule gothique du XIVe siècle.
L'intérieur conserve de nombreuses œuvres : deux Vierges à l'Enfant d'époque médiévale — l'une en bois polychrome placée au-dessus de la porte sous le porche, l'autre grande statue en pierre calcaire récemment restaurée et destinée à reprendre sa place dans une alcôve intérieure — ainsi que de nombreuses sculptures et plusieurs toiles anciennes, parmi lesquelles une peinture représentant l'archange Saint-Michel combattant le démon. Le maître-autel est en marbre.

Liens externes