Église Saint-André de Rouen en Seine-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-André de Rouen

  • Rue Jeanne-d'Arc
  • 76000 Rouen
Église Saint-André de Rouen
Église Saint-André de Rouen
Église Saint-André de Rouen
Église Saint-André de Rouen
Église Saint-André de Rouen
Église Saint-André de Rouen
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Église Saint-André de Rouen
Église Saint-André de Rouen
Église Saint-André de Rouen
Crédit photo : Giogo - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XVIe siècle

Patrimoine classé

Clocher ou Tour Saint-André : classement par arrêté du 26 février 1958

Origine et histoire de l'Église Saint-André

L'église Saint-André de Rouen, située en Seine-Maritime, était une paroisse supprimée en 1791 ; il n'en subsiste aujourd'hui que la tour, classée au titre des monuments historiques depuis 1958. La paroisse, implantée à l'origine dans un faubourg de Rouen, porta d'abord le nom de Saint-André-de-la-Porte-aux-Fèvres en raison des forgerons du quartier, puis celui de Saint-André-de-la-Ville pour la distinguer de Saint-André-hors-la-Ville, près de la porte Cauchoise. L'édifice se dressait rue aux Ours (autrefois rue Saint-André) et son chevet ouvrait sur la rue Ancrière. Connu depuis 1027, il devint église paroissiale en 1124. À partir de 1169, la présentation de la cure appartenait à l'abbaye Saint-Ouen. Reconstruit à partir de 1486, l'édifice vit la nef pourvue de bas-côtés rebâtie en 1521, la tour élevée entre 1541 et 1546 et le portail, orné d'une grande rosace, achevé en 1556 ; la dédicace du nouvel ensemble eut lieu en 1526. En 1562, l'église subit des dommages causés par les huguenots. Le 25 juin 1683, un ouragan endommagea la tour, laquelle fut réparée en 1701. L'historien Farin qualifiait son clocher d'ouvrage achevé, ajouré sur tous ses côtés et comptable parmi les plus beaux de la ville. Au XVIIIe siècle, l'installation d'un retable dans l'abside entraîna la modification des baies absidiales. Fermée au culte le 30 avril 1791, l'église, le presbytère, le cimetière et les constructions entourant le chœur furent vendus comme biens nationaux le 17 décembre 1791 pour 101 000 livres à Pierre Rivière. Après la vente, l'édifice servit de magasin tandis que la tour accueillit l'atelier d'une fonderie de plombs de chasse ; la nef fut partiellement entresolée par des planchers. Lors du percement de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Jeanne-d'Arc) en 1861, l'église proprement dite fut détruite et seule la tour, d'environ 35 mètres de hauteur, fut conservée. La tour fut réparée en 1867 sans que la flèche octogonale, enlevée par l'ouragan de 1683, ne soit reconstituée. En raison du délabrement des arches, sa partie supérieure avait été entourée d'un pare-gravois, dispositif anti-chute de pierres qui a été retiré à la suite des travaux de rénovation réalisés en 2020.

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