Donation de l'évêque Hugues 1071 (≈ 1071)
Donation confirmée par le roi Philippe, plaçant la cure sous la dépendance de l'archiprêtrise de Troyes.
XVIe siècle
Construction de l'église
Construction de l'église XVIe siècle (≈ 1650)
Édification de l'église Saint-André avec une nef de six travées et deux collatéraux.
1770
Changement de collation
Changement de collation 1770 (≈ 1770)
La cure passe à la collation de l'évêque après l'absorption de la mense abbatiale par l'évêché.
1840
Classement historique
Classement historique 1840 (≈ 1840)
L'édifice est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par liste de 1840
Personnages clés
Hugues
Évêque ayant fait une donation confirmée par le roi Philippe en 1071.
Philippe
Roi ayant confirmé la donation de l'évêque Hugues en 1071.
Jacquin Bézangier
Donateur d'un groupe sculpté de saint Quirin avec son épouse Claude.
Origine et histoire de l'Église Saint-André
L'église Saint-André est une église catholique située à Saint-André‑les‑Vergers, dans le département de l'Aube. Construite au XVIe siècle, elle présente un plan rectangulaire et une abside à trois pans en saillie. Sa nef compte six travées et est flanquée de deux collatéraux. L'édifice abrite des objets provenant de l'abbaye de Montier ainsi qu'un ensemble de statues et de peintures du XVIe siècle. Parmi les retables figurent celui de l'autel de saint Hubert, illustrant des scènes de la Passion, l'apparition du Christ à Marie, la descente aux Limbes et l'apparition du Christ à Madeleine, et celui de l'autel de saint Quirin, qui représente notamment saint Nicolas, saint Lié, saint Fiacre accompagné du donateur, saint Jean‑Baptiste, saint Adrien, saint Roch et saint Sébastien. On y remarque également un groupe sculpté de saint Quirin portant l'inscription « JAQUIN BEZANGIER ET CLAUDE, SA FEM[M]E ONT DONEEZ CESTE IMAGE ». L'église conserve un reliquaire de saint André et une tour eucharistique gothique en bois doré et peint, composée de cinq scènes représentant saint André, Moïse (à deux reprises), saint Christophe et deux anges présentant un calice. La cure dépendait de l'archiprêtrise de Troyes à la présentation de l'abbé de Montier‑la‑Celle, suite à une donation de l'évêque Hugues confirmée en 1071 par le roi Philippe. En 1770, elle passe à la collation de l'évêque après l'absorption de la mense abbatiale par l'évêché. Elle avait pour succursale l'église de Saint‑Gilles et couvrait Laines‑Bourreuses, le château de la Rozières, iélaines et une partie de Croncels. L'édifice est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1840 ; le portail, son détail (1865, collection White, université Cornell), les statues de saints, les peintures, les retables et des bas‑reliefs figurent parmi les éléments signalés.